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Le social, pas le sociétal !

 

Commentaire publié dans GHI - Mercredi 09.04.25

 

Ce qui a perdu la gauche, c’est l’obsession sociétale, au détriment du social. La tétanisation sur les questions de genres, ou de couleurs de peau. Le martèlement médiatique sur ces sujets-là, avec complicité des médias «  de service public ». La place hallucinante donnée aux « chercheurs en sciences sociales », la plupart du temps « de l’Université de Lausanne ». La folie relectrice de l’Histoire, avec anachronismes de ploucs incultes, sans restituer le contexte. La moralisation constante, au mépris de la lucidité.

 

Oui, une partie de la gauche a été comme colonisée intellectuellement par cette déferlante de sujets « de société ». Au point que l’excellent boulot de ce qui reste, Dieu merci, de l’autre gauche, la vraie, celle qui veut bien s’occuper encore des plus défavorisés socialement, a été totalement occulté par la mode sociétale. Pour la gauche historique, combattive pragmatiquement, il y a de quoi enrager. Elle s’est fait piquer la vedette par une bande d’hurluberlus répétant servilement les mots de quelques gourous, et gourouettes, « déconstruire », par exemple, égosillé à toutes les sauces. La gauche veut mieux que ce psittacisme permanent.

 

Que la gauche sociale fasse le ménage, à l’interne ! Qu’elle parte à la reconquête des quartiers populaires. Qu’elle s’occupe des souffrances du peuple suisse. Tant qu’elle s’en détournera, avalée par les modes, elle continuera de perdre du terrain.

 

Pascal Décaillet

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