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  • Le coup de Jarnac de l'Oncle Joe

     
    Sur le vif - Lundi 18.11.24 - 10.40h
     
     
    Le coup de poignard de Biden dans le dos de Trump, autoriser l’Ukraine à balancer des missiles américains à longue portée sur la Russie, est révélateur du vrai visage de ce catastrophique Président, le plus mauvais depuis un siècle.
     
    Derrière l’image du vieux monsieur un peu fatigué, se cache un personnage revêche, teigneux, revanchard. Il n’a cessé, de tout en haut, d’entreprendre toutes choses, y compris judiciaires, pour empêcher Trump de revenir au premier plan. Le gentil monsieur âgé est, en fait, un tordu de la pire espèce.
     
    L’Ukraine, c’est sa guerre. Celle du complexe militaro-industriel constamment soutenu par les Démocrates. Avancer les pions de l’OTAN jusque sous la barbe des Russes, plan qui date de la chute du Mur, c’est son plan, à lui. En quatre ans de premier mandat, Trump n’avait fait aucune guerre. L’Oncle Joe, lui, nous amène à quelques millimètres d’un conflit mondial. Cette affaire des missiles, c’est un casus belli, c’est Cuba 62 à l’envers.
     
    Entre début novembre, date de l’élection américaine, et le 20 janvier, jour de l’investiture du nouveau Président, la transition américaine est très longue. Il est d’usage que le Président sortant règle les affaires courantes, en aucun cas il ne doit prendre une initiative d’envergure, qui soit de nature à contrecarrer la politique du nouveau Président élu. En essayant, jusqu’au 20 janvier 1981 à midi, heure de sa passation de pouvoirs à Ronald Reagan, de libérer les otages américains en Iran, Jimmy Carter avait respecté cette règle : il agissait pour l’intérêt général.
     
    Mais là, Biden le revanchard tente un lamentable croc-en-jambe à son successeur. Au moment où commence à s’imposer l’idée d’une solution politique, par des négociations, le belliciste-en-chef de la Maison-Blanche s’accroche désespérément pour sauver sa guerre.
     
    L’Histoire jugera avec la plus extrême sévérité ce Président. Ce coup de Jarnac à son successeur mérite les mots les plus sévères. Ceux dont j’use ici sont trop doux, à vous de trouver les vôtres.
     
     
    Pascal Décaillet