Sur le vif - Samedi 24.06.23 - 17.14h
* Ruth Dreifuss : échec.
* Pascal Couchepin : échec.
* Didier Burkhalter : échec
* Alain Berset : échec.
Et la droite qui aurait le culot de "lorgner sur le DFI" !
Lorgner, pour en faire quoi ? Défendre aussi piteusement l'Etat, l'intérêt supérieur, la survie des classes moyennes, face aux fauves des Caisses ?
Je suis républicain, avant toute chose. Homme de droite, c'est certain, mais pas la droite des grands intérêts financiers. Ni celle des spéculateurs. Je défends mes compatriotes, et parmi eux les plus faibles, ou les classes moyennes. Je défends l'intérêt supérieur.
Homme de droite, j'ai voté pour la Caisse unique. J'ai perdu. J'ai voté pour la Caisse publique. J'ai perdu. C'est en ordre, je suis un démocrate. Mais je suis persuadé d'une chose : sans une solution d'Etat, au sens le plus large, le plus colbertiste et le plus ambitieux de ce mot, sans l'inspiration des radicaux de 1848, nulle solution à l'enfer des primes ne pourra se dessiner en Suisse.
Charles de Gaulle a été animé d'une puissante vision d'Etat, lorsqu'il a créé la Sécurité sociale, en 45, sur les décombres de la guerre, avec le communiste Thorez comme ministre d'Etat, et l'esprit du Comité de Libération Nationale, pour construire l'intérêt commun.
La Suisse de 1947, lorsqu'elle a créé l'AVS, a été habitée par un souffle d'Etat. Et elle a fait une très grande chose.
Alors, "la droite lorgne" : pour faire quoi ? Perpétuer le monumental échec de l'ordre libéral en matière de Santé publique, en Suisse ? La consanguinité ? Le copinage ? Le cliquetis mondain des golden boys ?
Oh certes, la gauche n'a pas fait mieux. Mais elle n'a pas, elle, l'infâme culot de "lorgner sur le DFI".
Pascal Décaillet