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CICR, vache sacrée

 
Sur le vif - Jeudi 22.06.23 - 08.34h
 
Les législatures passent, les habitudes demeurent. Ainsi, 40 millions de ces ineffables « crédits supplémentaires », votés hier pour le CICR, par la Commission des finances du Grand Conseil. Tout cela, sans avoir procédé à la démarche la plus élémentaire : un audit de gestion, en profondeur, sans concessions, pour élucider les pertes financières de cette Organisation internationale.
 
C’est le cas typique. La députation, soucieuse de son image, ne veut surtout pas donner l’impression de s’en prendre à un fleuron historique de la « Genève internationale ». Le CICR en est un, c’est certain. Mais sa gestion des ressources financières ! Mais le gigantisme de ses appétits !
 
Alors, dans le flou, on vote. Et on rallonge de 40 millions. Pour le seul Canton de Genève, alors que le financement de l’Organisation est mondial !
 
Ces 40 millions ne sont pas ceux du Conseil d’Etat, dont certaines belles âmes, tellement attachées à l’image, demandent la rallonge. Non, cet argent, c’est le nôtre. Celui des 64% de Genevois qui payent des impôts. Et parmi nous, en tout premier lieu, les classes moyennes. Celles qui, toute l’année, se font tondre. Et n’arrivent pas à mettre un seul centime de côté.
 
Deux partis, à Genève, sont à lancer. Ils feront un tabac. Le parti des automobilistes. Et le parti des contribuables.
 
 
Pascal Décaillet

Commentaires

  • Ne serait-il pas temps de rétablir le suffrage censitaire? Seul celui qui met la main au portefeuille a voix au chapitre.

  • Tout à fait d’accord mais j’ajoute qu’il est urgent de s’opposer à la nouvelle idéologie des normes qui prend le climat comme prétexte pour imposer ses diktats. Quel parti politique aura ce courage?
    Madeleine Bornet

  • Les citoyens genevois doivent pouvoir procéder à l'inventaire de leur histoire singulière avec les organisations internationales, y compris, bien évidemment le CICR. L'image d'épinal qui colle à la peau de Genève comme un sparadrap, c'est du passé. Nous ne souhaitons plus avoir toutes ces organisations internationales corrompues sur notre territoire et passer pour la même occasion pour l'idiot utile du village global.

  • Une commission parlementaire n'a pas la compétence de voter des crédits! Cela est un abus caractérisé de pouvoir! Si la Loi le permet, elle est donc abusive. Seul le plenum peut voter des crédits! C'est quoi ce binz?

  • Merci Pascal pour ce coup de canon dans un ciel d'azur.
    Ce que je vais dire va faire bondir.
    Mais après le choc, des enquêtes seraient très opportunes.

    Indécence! Arrogance, Obscénité! Mépris de la part du CICR.

    Ce Machin coûte cher, il doit être revu de fond en comble.
    Ces machines humaines déraillent. Il y a beaucoup de fuites non repérables. Il faut un autre parc de fonctionnaires, mieux éduqués et plus fiables. Peut-être même recolmater les trous dans le règlement et une refonte des attributions.

    Au Départ, le CICR n'est pas une invention privée d'un Rockfeller ou d'un Soros, ou d'un quelconque notable anglo-saxon. Il est tout de même phagocyté par ceux-là qui dirigent nos chefs d'état, il devient privé par les faits, il a acquis le même statut que l'OMS, l'ONU, Banque Mondiale (BC), l'OMC ou encore le FMI. Il est devenu l'infirmerie embarquée dans les guerres occidentales. Comme les journalistes officiellement acrédités par les armées à se camoufler d'un treillis militaire.
    De tout le budget du CICR, pas même les 10% ne sont alloués aux secourus, encore moins parvenus à eux. La famine et la misère ont encore de beaux jours devant eux, et le CICR aussi!

    Voyez notre président de la Confédération: à l'exécutif de l'OMS, son salaire n'aura pas diminué, je crois, même amélioré. C'est une belle promotion de sortie comme récompense de la main du Covid. Immunité nationale et immunité internationale. C'est mieux que mille vaccins. C'est protection et assurance totales pour l'éternité. Cela fait pâlir plus d'un talentueux conseiller fédéral désintéressé, dont le mérite n'avait pas été autant reconnu ou récompensé.

    Le salaire des dirigeants du ICR, à lui tout seul, nous suggère que de la corruption, il y en a et même à tous les niveaux de hiérarchie. De la Bienfaisance indécemment rémunérée ne peut que corrompre.
    Je plains les bénévoles comme clientèle désintéressée de cette institution privée, ils ne sont payés de reconnaissance (peut-être avec une médaille) que le temps de leur dévouement aveugle. On ne chiffre pas leur apport, cela rendrait moche et honteux le salaire des cadres. Il y a beaucoup de planqués qui n'y foutent rien. J'ai quelques beaux exemples sous mes yeux tous les jours: ils et elles sont à la retraite à 44 ans avec une rente qu'un ingénieur ou un architecte ou un avocat, encore en activité, envierait.

    Outres les cadres, tous les anciens employés, jusqu'au plus petit, tout en bas de l'échelle, quand ils sont débarqués par le CICR ou quand il se reconvertissent dans notre société, la totalité de leur prime d' assurance maladie avec une couverture totale + DENTAIRE comprise, est payée à vie. A combien de ces anciens employés et leurs familles (conjoint et enfants) devons nous continuer de payer ces primes jusqu'à leur mort?
    Combien de Suisses dans le CICR? Combien en activité? Combien à la retraite et à la retraite anticipée? Combien de mis à la porte avec indemnité et assurés avec notre argent via l'institution? Combien de recasés dans l'appareil d'état par le CICR? Parfois sans adéquation avec les compétences requises. (cela fait penser à ces adjudants de l'armée française sans métier, recasés dans un lycée comme chef des pions ou comme proviseur).

    Il manque des statistiques ! Il manque des audits périodiques. Il manque de la transparence.

    Demandez la comptabilité et les contrats d'engagement et les dépenses en matériel, parfois superflu, et vous aurez la réponse en chiffres.
    CICR comme OMS. Des organisations qu'on peut qualifier de machine à transférer l'argent du peuple vers les besoins de l'élite milliardaire (la trentaine da familles qui dirige une grande partie de la planète).
    Elles ont des convulsions de contrariété quand un pays ne la reconnait pas.
    Je vous donne un exemple: nous devrons participer à hauteur de 5% de notre PIB à l'OMS si le traité de pandémie est accepté par la Confédération. Nous avons dit OUI à la loi d'urgence pandémique. C'est une passerelle qui se passera de référendum ou de nouvelle consultation.
    La Confédération nous en a-t-elle parlé? NON!
    Qui connait ce traité en oeuvre depuis 2021 et qui doit s'achever à l'aube de 2024? Le gouvernement et le gouvernement. Personne d'autre.
    Le CICR est en train de suivre le même processus que l'OMS de mettre la main sur les pouvoirs étatiques. La charité par sa seule volonté! Comme l'OMS, notre santé par sa seule et unique volonté.

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