Commentaire publié dans GHI - Mercredi 21.06.23
Toute personne de ce pays devait avoir, à la base, dès 18 ans, un compte d’indépendant. Donc, avoir été instruite en amont, par l’école, aux charges et avantages de ce statut : se gérer soi-même, déclarer ses gains aux assurances sociales, travailler sur mandats, gérer sa petite boîte avec une implacable rigueur, ne surtout pas emprunter, ne compter que sur soi-même, obtenir la confiance de ses partenaires.
C’est la Motion du citoyen Décaillet. Il n’est pas élu, n’a nulle envie de l’être, mais lance des idées dans la Cité. Chacun détient son compte, dès l’âge de 18 ans, il passe sa vie avec, il en fait ce qu’il veut. A côté, il peut évidemment être salarié d’une autre entreprise. Si ce statut lui convient à merveille, eh bien son compte d’indépendant dormira. Pas grave, le but c’est de gagner sa vie, entretenir les siens.
Autre option : il n’est salarié qu’à temps partiel, et garde de l’énergie, à côté, pour son activité indépendante. Il les déclare dûment l’une et l’autre, c’est parfaitement possible, aujourd’hui déjà. Pour ma part, quand je me suis lancé comme entrepreneur, je n’ai plus jamais voulu être salarié, ni employé : j’ai tenu pendant 17 ans, j’en suis très fier. Mais chacun est libre.
La Motion Décaillet inverse les priorités. A la base, on est indépendant. On peut être salarié en même temps. Mais à tout moment, si on se retrouve sur le carreau, on a déjà la structure minimale pour devenir ce qu’il y a de plus beau au monde : un petit entrepreneur. Vous la votez, ma Motion ?
Pascal Décaillet
Commentaires
Oui je la vote. C'est une bonne idée.
Mais elle va à l'encontre de la volonté des oligarchies dominantes qui ont organisé une plandémie et des confinements pour exterminer économiquement tous les indépendants. En effet, un indépendant, qui a un commerce, un bureau de conseil, un café restaurant, est dangereux pour le great resetl. Il risquerait d'avoir de l'épargne et donc de ne pas être à la merci du pouvoir qui prétend en faire son esclave.
C'est une motion conforme au principe de subsidiarité, et donc conforme tant au droit fédéral qu'à la doctrine sociale de l'Eglise. Loin d'inverser les priorités, elle les rétablit. J'y souscris totalement.
Je la vote.
Le travail salarié, qui est une stratégie de vie parmi d'autres, ne devrait pas s'imposer comme la norme.