Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Une petite Provinciale, signée Pascal

 
Sur le vif - Mercredi 18.01.23 - 17.02h
 
 
Bien sûr que le recteur d’une Université suisse doit être suisse, n’en déplaise à la bande de snobinards qui éditorialisent, dans la presse romande, sur le thème du « provincialisme » !
 
Leur monde, à eux, tissé de langue anglaise et de rêves internationaux, se termine. Celui de la préférence nationale, ou même cantonale, arrive. Il ne s’agit pas de « province », même si le Québec est réputé la plus « belle » d’entre elles.
 
Genève n’est pas une province. La Suisse, encore moins. Nous sommes l’un des 26 Cantons de notre État fédéral, souverains pour chacun en matière d’Instruction publique. Nous avons une Histoire, des institutions, une culture et des langues, des traditions. Nous ne sommes pas le terminal improbable d’un no man’s land mondialisé.
 
Tardivement, le Conseil d’Etat semble avoir reçu le message. Tant mieux. Il nous faut maintenant mener l’offensive contre les drôles et les faquins, dans la presse romande, les énergumènes de cocktails, qui confondent la profondeur de l’attachement à un lieu, avec ce qu’ils appellent, du haut de leur mépris et de leur arrogance, « provincialisme ».
 
Leur temps, à eux, se termine. Le nôtre commence.
 
 
Pascal Décaillet

Commentaires

  • Et comment!

  • Ah, c'est vrai qu'une fois que l'on plonge le bâton dans la fourmilière, il y a affolement dans le nid... Si la reine n'y retrouve plus ses petits adorateurs, ses copines et ses petites ouvrières besogneuses on comprend la panique...
    Espérons que les fourmis grises ne soient pas remplacées par les rouges car alors tout serait à recommencer. Pensez donc, si la reine rouge ne devait pas être à deux ans de la retraite comme l'était la canadienne.

Les commentaires sont fermés.