Sur le vif - Mardi 03.11.20 - 08.11h
Depuis le début de la crise, la gauche ne sait que demander des sous. Elle n'a que ce mot à la bouche. Elle n'a strictement aucun autre projet, aucune autre vision que de creuser la dette genevoise, pomper dans les réserves de la Banque Nationale.
Comme si l'argent était une manne, qui tombe du ciel ! Comme s'il n'était pas le nôtre, celui des honnêtes gens, ceux qui se lèvent le matin pour bosser, et n'ont jamais demandé un centime d'assistance à personne. Ceux qui, éreintés par l'impôt, engraissent un Etat déjà tentaculaire.
C'est la gauche des oisillons, irresponsable. On demeure dans le nid, on ouvre grand le bec, et on attend la maman, surgie du ciel, avec la pitance.
La gauche ferait mieux de prendre ses responsabilités. Se montrer beaucoup plus sévère face aux ukases de l'Etat. Dénoncer l'arbitraire de la Nomenklatura sanitaire à Genève. Défendre le travail, l'entreprise, la responsabilité individuelle. Combattre les mesures hallucinantes, indifférenciées, imposées par un Conseil d'Etat dépassé, aux ordres de la bureaucratie sanitaire.
Défendre la dignité de l'action, plutôt que la complaisance passive dans le cocon du confinement.
Pascal Décaillet