Sur le vif - Mercredi 04.11.20 - 10.14h
Le problème n'est pas qu'une opaque "Fondation" ait décidé de renflouer le porte-parole de la pensée européiste et mondialiste en Suisse romande, et de l'hystérie anti-Trump dans les salons bobos. Les gens de cette "Fondation" font ce qu'ils veulent de leur argent. S'ils ont envie de le jeter au Rhône (c'est à peu près équivalent), c'est leur affaire.
Non. Les ennemis, en Suisse romande, de la pensée véhiculée par ce journal, qu'ils ne s'occupent pas trop de leur adversaire, mais d'eux-mêmes. Quand on fait la guerre, on se soucie en priorité de soi : clarté d'une stratégie, volonté d'en découdre, aptitude au combat, munitions, intendance. Et surtout, un moral d'enfer.
S'il existe, dans nos contrées, des patriotes, souverainistes, défenseurs intransigeants de l'indépendance de notre pays, protectionnistes en économie, attachés à nos paysans, à la qualité de notre vie, à la préférence cantonale et nationale, à l'emploi des jeunes, à la dignité de nos aînés, partisans d'une régulation draconienne des flux migratoires, eh bien qu'ils s'annoncent ! Qu'il s'occupent d'eux-mêmes, de leur équation au courage, à la clarté. Qu'ils fassent leur coming-out souverainiste, et laissent le Journal de Révérence vivre sa vie de courbettes.
Laissons l'ennemi vivre sa vie. Ne parlons pas de lui. Intéressons-nous à nous-mêmes, pour forger notre capacité combative. Nos forces, allons les puiser au plus profond de nos âmes. Ne craignons ni la colère, ni la véhémence des mots. Que nos paroles soient de feu. Faisons la guerre. Surtout pas de la diplomatie.
L'odieuse, l'immonde, la méprisable diplomatie.
Pascal Décaillet