Sur le vif - Dimanche 26.04.20 - 10.33h
Souveraineté. Protectionnisme. Indépendance nationale. Contrôle des flux migratoires. Solidarité à l'interne. Cohésion sociale. Priorité absolue aux citoyennes et citoyens. Suffrage universel. Démocratie directe. Protection de l'environnement, des paysages. Qualité de vie. Respect mutuel. Économie au service de l'humain, et en aucun cas le contraire. Refus absolu de la finance de casino. Défense de l'agriculture, du terroir. Souveraineté alimentaire, énergétique, sanitaire. Et puis, souveraineté tout court, donc politique de sécurité active, éveillée.
Ces valeurs, je les défends depuis toujours. Aujourd'hui, elles semblent bénéficier d'une certaine audience. Mais il y a vingt ans, au tournant des deux millénaires, fin des années 90, début des années 2000, je les défendais déjà, âprement. Nous n'étions pas beaucoup, en Suisse romande. L'écrasante majorité avait versé dans le culte du Veau d'or, la sanctification de l'argent facile, le profit cosmopolite et mondialisé, l'abolition des frontières, l'universalisme ultra-libéral.
Mes quelques compagnons de route de ces années difficiles, où il a fallu se battre avec acharnement pour faire valoir ses idées, et payer parfois fort cher (oh oui !) ce combat, je sais exactement qui ils sont. Une poignée ! Avec eux, dans l'ordre d'une invisible communauté d'appartenance et de combat, je communie.
Les convertis de la 25ème heure, je les identifie aussi, un par un. Sur eux, nul commentaire. Juste la rage.
Pascal Décaillet