Sur le vif - Mardi 19.03.19 - 13.51h
La liberté de la presse, à laquelle je suis évidemment très attaché, n'est à mes yeux qu'un cas particulier d'une liberté beaucoup plus globale, valable pour l'ensemble des humains : la liberté d'expression.
Je suis favorable à la liberté universelle d'expression.
Je suis favorable à cette liberté universelle, dont la liberté de la presse n'est qu'un cas particulier.
Il ne saurait, pour moi, exister de liberté d'expression particulière pour les journalistes, sous le seul prétexte qu'ils sont journalistes. Ni, au contraire, de réduction à l'expression, parce qu'on serait journaliste.
Notre liberté d'expression à tous est une liberté citoyenne. Tous y ont droit. Les journalistes, les commentateurs, les éditorialistes, les blogueurs. Et puis, tous les autres.
A la vérité, je crois de moins en moins à ce statut spécial, à part, des journalistes, comme s'ils constituaient une corporation à protéger, à l'image d'une espèce en voie d'extinction.
Quant à s'auto-proclamer "indispensables à la démocratie", je conteste cet argument : ce qui est indispensable à la démocratie, c'est la liberté d'expression universelle. Pas seulement pour la presse. Mais pour tout humain, sans la moindre exception.
Pascal Décaillet