Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Démocratie directe : mon credo, depuis tant d'années !

 

Sur le vif - Mercredi 09.01.19 - 16.44h

 

Depuis de longues années, je dénonce les limites, faiblesses et consanguinités de la démocratie représentative. En parallèle, je dis les mérites de la démocratie directe, notamment l'initiative populaire fédérale, telle que nous la connaissons en Suisse.

 

Depuis de longues années, toujours, j'appelle à un élargissement, pour les générations qui viennent (oh, cela prendra du temps), du champ d'action de la démocratie directe. Les nouveaux outils dont nous commençons à disposer, notamment le partage des connaissances sur les réseaux, nous conduiront à cette évolution.

 

Vouloir davantage de démocratie directe, et assurément (en ce qui me concerne) une démocratie représentative plus modeste, moins personnalisée, orientée sur la fabrication des lois, ne confisquant pas le débat aux citoyens, c'est ma position, depuis très longtemps. Plus de deux décennies.

 

Il n'y a là aucune espèce de combat contre les institutions, pas plus que chez les gilets jaunes. Non : il y a, dans ma démarche, un combat pour une ÉVOLUTION DES INSTITUTIONS. Vers davantage de démocratie directe.

 

Il est donc totalement vain de traiter "d'anti-institutions" ceux qui veulent augmenter les droits populaires. Ils combattent, simplement, à l'intérieur du champ républicain, POUR D'AUTRES INSTITUTIONS, renouvelées.

 

En aucun cas, mon combat n'est celui de la rue. Si vous saviez à quel point, depuis l'âge de 10 ans (Mai 68), je déteste la rue ! Mon combat est profondément institutionnel. Il plaide pour l'institution élargie de la démocratie directe. Et pour un rôle redéfini des élus : qu'ils fassent des lois ; qu'ils contrôlent les exécutifs ; mais ils sont au service du peuple, et non l'inverse. Et surtout, le débat politique ne leur appartient pas.

 

Il appartient à l'ensemble des citoyennes et citoyens, dans le périmètre d'une nation, dans la profondeur historique d'une mémoire, dans leur capacité à inventer un destin commun.

 

Pascal Décaillet

 

 

Les commentaires sont fermés.