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L'intérêt supérieur du public

 

Sur le vif - Dimanche 14.01.18 - 10.05h

 

Pendant mes premières années au Journal de Genève, puis mes 17 ans à la RSR, puis mes 12 ans comme entrepreneur indépendant, je n'ai jamais varié d'un iota dans ma manière de faire du journalisme. Selon que je travaille pour un média public ou privé.

 

Dans les deux cas de figure, j'ai toujours exercé mon métier en m'adressant à des citoyennes et des citoyens, sur des sujets jugés par moi comme relevant de l'intérêt collectif. La politique. Mais aussi la culture. A des citoyens, et jamais à des "clients" !

 

À GAC, ces derniers mois, nous avons fait des émissions spéciales sur le soufisme en Égypte suite aux attentats du Sinaï, sur Boko Haram et les horreurs commises dans le Sahel, sur l'islamisme meurtrier dans la corne de l'Afrique (suite aux attentats de Mogadiscio), sur les multiples visages du Liban, sur l'Iran, sur la politique américaine au Moyen Orient, sur l'indépendantisme catalan. Sur la crise de l'industrie lourde à Genève. Nous avons présenté des artistes, des musiciens, des chefs d'orchestre, des metteurs en scène, de passage à Genève. Tout cela, en plus de la couverture intensive de l'actualité politique genevoise, et fédérale aussi.

 

Où est la berlusconisation ?

 

Mes confrères et consœurs de Léman Bleu, œuvrant pour d'autres émissions de la chaîne, travaillent tous, avec passion, dans le même état d'esprit : au service du public, de l'information, de la proximité. Je pense pouvoir dire la même chose des gens de La Télé, de Canal 9, etc.

 

En quoi, parce que c'est privé, est-ce de moindre exigence, dans l'ordre de l'intérêt supérieur du public et de l'ouverture à l'autre, que si c'était public ?

 

Pascal Décaillet

 

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