Sur le vif - Lundi 15.07.13 - 08.45h
L'argument le plus irrecevable de Mme Künzler, hier, dans le journal d'Ariane Dayer: en substance, "On m'attaque, parce que je suis une femme".
Non Madame, désolé, ceux qui vous attaquent mettent en cause votre politique, vos choix dans les domaines de la circulation, votre noire passion pour la congestion et l'immobilité, votre gestion des transports publics, votre rejet viscéral du transport privé, allant jusqu'à faire culpabiliser les automobilistes, alors que le libre choix du mode de transport a été voté par le souverain.
Ceux qui vous attaquent le font sur ces bases-là. et nulle autre. En aucun cas la question du sexe n'a été abordée. Nous attaquons d'ailleurs tout autant des hommes lorsque leurs politiques nous semblent néfastes à l'intérêt commun, et disons le plus grand bien de femmes. Par exemple, Mmes Keller-Sutter, Emery-Torracinta ou Salerno.
Désolé, Mme Künzler, mais le petit jeu de la victimisation féministe ne passera pas. Même s'il a dû, infiniment, ravir la rédactrice en chef du Matin dimanche.
Pascal Décaillet