Sur le vif - Jeudi 29.12.11 - 18.37h
Si on essaye, à chaud, de décoder, décrypter, dévider le fil de la pensée d'Isabel Rochat, dans l'intervention qu'elle vient de faire à la RSR, on se heurte à quatre éléments :
1) Une perle : « Les moments de tension engendrent des moments de tension ». C'est beau, récurrent, digne du Credo, « engendré, non pas créé ». Paternel, comme un nuage.
2) Ce qu'elle devait absolument dire : « Je ne nie pas les souffrances des policiers ». Elle l'a dit, c'est bien.
3) Contrairement à Louis XVI, la ministre ne pratique pas, même à ses heures perdues, la serrurerie : « Je n'ai rien verrouillé ».
4) Très clairement, elle charge Monica Bonfanti, voire la flingue : « Ca n'est pas au Conseil d'Etat de régler les problèmes d'horaires de la police. C'est à la hiérarchie de la police ».
Voilà. C'étaient les très riches heures d'Isabel la Cathodique.
Pascal Décaillet