Sur le vif - Jeudi 01.09.11 - 16.20h
J'ai déjà décrypté jeudi dernier, ici (http://pascaldecaillet.blogspirit.com/archive/2011/08/25/le-coup-bas-contre-kks.html), les raisons qui poussaient la Weltwoche, le grand hebdomadaire de droite en Suisse alémanique, à sortir, comme par hasard, ses orgues de Staline contre l'étoile du PLR suisse, la conseillère d'Etat saint-galloise Karin Keller-Sutter. L'une des plus brillantes personnalités de la droite suisse exécutée par la presse de droite, cela ne pouvait - ne peut - s'expliquer que par la concurrence qu'elle offre, dans la course aux Etats, au président de l'UDC suisse, Toni Brunner. L'ennemi, toujours, se niche dans la similitude.
Ce matin (cf image ci-contre), la même Weltwoche récidive. Pour la deuxième fois consécutive, elle livre au public, en une, le visage de la magistrate, en la traitant, cette fois, de menteuse : « Sie sagt die Unwahrheit ». Sous-titre : « La décision arbitraire de la conseillère d'Etat saint-galloise en matière d'asile ».
Comme je l'ai souligné la semaine dernière, la lutte pour les Etats, à Saint-Gall, sera l'une des plus passionnantes à suivre au soir du 23 octobre : elle aligne le président de l'USS (le socialiste Paul Rechsteiner), le poids lourd PDC sortant Eugen David, le président de l'UDC suisse Toni Brunner, et la PLR Karin Keller-Sutter ! Il n'est pas du tout sûr que la récurrence d'attaques au vitriol de la Weltwoche contre KKS desserve la conseillère d'Etat : le public n'est pas dupe ; il sait très bien décoder les intentions. Il sait, aussi, faire la différence entre un fil invisible et une ficelle grasse comme le câble d'un téléphérique. Du Toggenburg, par exemple.
Pascal Décaillet