Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

De qui Guy-Olivier est-il le second ?

 

Sur le vif - Jeudi 01.09.11 - 19.12h

 

Je ne sais quel adjectif utiliser pour qualifier la prestation, à l'instant, de Guy-Olivier Segond sur la RSR. A première vue, je dirais « psychédélique », parce que les syllabes me plaisent, de l'âme et du visuel, d'enivrantes essences de folie. De façon répétée, oui une récurrence aux confins du martèlement, cet homme, qui fut un jour grand, n'a cessé, à toutes les questions fort pertinentes de mes confrères-et-sœurs, de scander la même chose : « Il s'agit d'une élection à la Cour des Comptes ». Pour justifier son soutien, le 18 septembre, à Daniel Devaud plutôt qu'à Yves Nidegger.

 

Guy-Olivier Segond a toujours considéré qu'il existait sur terre deux catégories d'individus : d'une part, la grand masse spongieuse des imbéciles ; d'autre part, lui. Nous prendre tous pour des cons est chez lui une seconde nature, on ne se refait pas. Nous ne rappellerons pas ici certaines antériorités du dossier, où se retrouvent un ancien juriste de Département devenu juge, un ancien collègue de parti et de Conseil d'Etat de GOS, M. Segond lui-même, et une triangulation, entre ces trois-là, que n'eût pas renié le regretté Pythagore.

 

La vérité, c'est que derrière l'argument technique (« Pour une Cour, il faut un juge »), éclate une vérité politique, la permanence de cette machine à perdre que M. Segond et ses actuels épigones aux affaires (en Ville, à l'Etat) incarnent avec éclat. Revenir au grand jour pour faire perdre son camp, ou ce qui devrait en tenir lieu, c'est une conception singulière de la résurrection : revivre et laisser mourir. Quel programme !

 

Pascal Décaillet

 

Les commentaires sont fermés.