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Liberté - Page 304

  • Finance et Climat : la Sainte Alliance

     
    Sur le vif - Mardi 19.10.21 - 09,03h
     
     
    Derrière le mantra « transition écologique », dont nous gave la majorité gouvernementale de gauche à Genève, il y a de colossaux intérêts financiers.
     
    L’Etat n’a plus un sou. Il détient, avec 12,8 milliards, le record de la dette en Suisse. Et il veut dépenser 5,9 milliards pour la « transition écologique » !
     
    Cet argent, il va le prendre où ? Il va continuer d’emprunter auprès de banques privées. Il a donc besoin de ces milieux comme alliés.
     
    Eh oui ! Des gens « de gauche » (oh, une gauche qui a perdu depuis longtemps tout contact avec le monde ouvrier, ou même n’en a jamais eu) s’apprêtent à nous tricoter, à Genève, la Sainte Alliance pour le Climat, avec le monde de la grande finance.
     
    Les uns se maintiendront au pouvoir en nous faisant miroiter des projets pharaoniques, au titre de la « transition ». Les autres auront l’intense jouissance d’être les créanciers du Prince. Ceux qui, dans l’ombre, le tiennent. En clair, le vrai pouvoir.
     
    Le coup qu’on nous prépare, c’est la coalition des libéraux et des libertaires. Tout ce petit monde a infiniment intérêt à un débat public inondé de « sujets de société ». Ça évitera aux classes moyennes, le soir après le turbin, de se casser la tête sur les sujets lourds qui pourtant la concernent : fiscalité étouffante sur le travail, primes maladie, prix de l’essence et des combustibles, prix des médicaments, prix des soins médicaux et dentaires, pouvoir d’achat, pénurie dans l’approvisionnement en matières premières et en électricité.
     
    On se contentera de distraire le Gueux avec des questions liées au genre, à la couleur de la peau, à la vie privée des starlettes. Et on signera dans son dos les contrats d’emprunt massif, donc d’endettement alourdi pour les générations futures.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Bonne nuit, les Petits !

     
    Sur le vif - Lundi 18.10.21 - 10.07h
     
     
    Problèmes majeurs d'approvisionnement en matières premières, pénurie d'électricité : le Conseil d'Etat s'intéresse à la question ? Il a un plan d'action, une stratégie ? Il a désigné une cellule de crise ? Il est en lien avec la Confédération ? Il a donné des orientations stratégiques d'urgence aux Services industriels ? Il est animé de l'esprit de guerre nécessaire à trouver des solutions ? Ou il ne vibre plus que pour l'idéologie du Climat ?
     
     
    Pascal Décaillet

  • Liturgie de la "transition" : maintenant, ça suffit !

     
    Sur le vif - Dimanche 17.10.21 - 10.51h
     
     
     
    Pénurie de matières premières. Pénurie de composants électroniques. Pénurie dans l'approvisionnement en énergie. Pénurie de produits dérivés du plastique. Et même - un comble, pour les pays forestiers que nous sommes - pénurie de bois !
     
    La pénurie, c'est le thème montant qui va nous accompagner ces prochains mois. L'Allemagne, quatrième puissance économique du monde, premier partenaire commercial de la Suisse, est touchée de plein fouet. A cela s'ajoute l'immense errance énergétique constituée par sa décision prématurée d'abandonner le nucléaire. L'Allemagne revient au bon vieux charbon ! C'est factuel, vérifiable.
     
    La France, autre puissance importante en Europe, annonce, via M. Macron, demeurer dans l'ère nucléaire, en la modernisant. Si possible, avant que le courant, dans les foyers, ne vienne à manquer.
     
    Pendant ce temps, dans notre brave Suisse, les doux rêveurs du Grand Soir Vert nous bassinent à longueur d'années avec leur liturgie verbale, leurs slogans, leurs mantras : "Transition énergétique, transition écologique". A Genève, 5,9 milliards prévus comme "investissements pour l'économie Verte". De quoi s'agit-il ? Nul n'est capable de nous le dire avec précision. Vous posez des questions ? Réponse : le vide.
     
    La "transition écologique", ce sont des mots, c'est du vent. Tout au plus nous assène-t-on la vieille antienne de "l'isolation des bâtiments". En quoi cette tâche devrait-elle prise en charge par l'Etat ? En quoi des travaux de rénovation d'immeubles ont-ils à être financés par le contribuable ? En quoi ces chantiers doivent-ils justifier un endettement supplémentaire de 5,9 milliards, pour un Canton qui détient déjà la dette-record de Suisse, 12,8 milliards ? En quoi des travaux privés de génie civil doivent-ils charger les générations futures, celles de nos enfants, du poids du service de la dette, car les taux, à tout moment, peuvent remonter ?
     
    Maintenant, il faut le dire, ça suffit. La logorrhée Verte autour du mot-incantation "transition", ça suffit. La génuflexion docile des partis centristes, et même certains de droite, devant le Dogme Vert, ça suffit. La reprise servile de leur jargon, ça suffit. La grande peur, panique, à droite, de passer pour un retardataire dans la course fantasmatique à la "transition écologique", ça suffit.
     
    Nous devons avoir, en Suisse, une prise de parole publique courageuse, et ne pas craindre le désaccord, le conflit : c'est cela, une démocratie ! Les Verts défendent leurs thèses, tentent de faire passer leur jargon, fort bien, c'est le jeu, ils en ont le droit. Le nôtre, c'est de ne pas partager leur vision du monde, refuser leur sabir, combattre leurs idées. Notre droit, aussi, et même notre devoir, c'est d'assurer à la Suisse sa souveraineté énergétique. Son approvisionnement en matières premières, en composants industriels. Les moyens de sa vitalité économique. Il n'est pas sûr que cela passe par un programme vaseux, et ruineux, sur "la rénovation et l'isolation des bâtiments".
     
     
    Pascal Décaillet