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Liberté - Page 303

  • De grâce, empoignons les vrais problèmes !

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 20.10.21

     

    Primes d’assurance maladie. Fiscalité étouffante. Taxes. Coût de la vie. Pouvoir d’achat. Retraites. Emploi des jeunes. Apprentissage. Statut des seniors. Prix de l’essence. Prix des médicaments. Loyers. Prix des combustibles de chauffage. Tels sont les vrais problèmes, et les vraies préoccupations, de nos compatriotes. Ces soucis-là, ce sont ceux des classes moyennes, celles pour lesquelles je me bats, depuis tant d’années. Les gens qui travaillent ! Ils ne sont ni des assistés, ni des nababs. Ils sont entre les deux, et constituent la masse la plus importante de notre population. Des gens honnêtes, ponctuels, fiables, de vraies qualités suisses, dont nous n’avons absolument pas à rougir. Pour ma part, j’aime ces qualités-là, je ne supporte pas les margoulins, les traficoteurs, les spécialistes du système D. J’attends de mes contemporains qu’ils aient de la compétence dans leur métier, de la rigueur, de l’exactitude, qu’on puisse leur faire confiance, qu’ils soient aimables, et ne passent pas leurs samedis à vociférer dans les rues derrière des banderoles idéologiques. Bref, j’aime les gens sérieux.

     

    Les classes moyennes ! Celles qui n’en peuvent plus d’être fiscalisées sur leur travail, la sueur de leur front, sans jamais toucher la moindre subvention. On attend d’elles, au fond, qu’elles marchent ou qu’elles crèvent. Elles n’intéressent pas les municipalités de gauche des grandes villes suisses, comme Genève. Elles ne constituent pas, à leurs yeux, une clientèle idéologiquement intéressante. Elles n’intéressent pas non plus, de l’autre côté de l’échiquier, les golden boys de l’ultra-libéralisme, ceux qui montent à Berne pour défendre le système financier mondialisé, et ne se soucient que fort lointainement des idées de nation, de patrie, de communauté d’appartenance. La Bourse, tel un Veau d’or, est leur religion.

     

    Alors de grâce, amis lecteurs, empoignons les vrais problèmes ! Ne nous laissons pas aveugler par le brouillard idéologique des chercheurs en sciences sociales de l’Université de Lausanne, ces gens qui sont chez eux, à longueur de journées, dans les émissions « sociétales » de la RTS. Ne nous laissons pas enfumer par le jargon et la ridicule préciosité autour des « questions de genre », autour de la couleur de la peau, autour de la relecture culpabilisante de notre Histoire. Non, non, et non ! Nous avons mieux à faire que sombrer dans ce mimétisme idéologique, où tous disent la même chose, avec désespérément les mêmes mots, la même liturgie, « injonctions », « déconstruction ». Laissons ces bavards pérorer entre eux, et prenons en mains les préoccupations de l’immense majorité de notre population. Elles tournent autour du niveau de vie, de la prédation de nos biens par l’impôt, du coût des matières premières. Bref, la fin du mois, avant la fin du monde. Je vous appelle ici à la résistance intellectuelle. Ne vous laissez pas faire. Plaidez vos vrais problèmes. Pas ceux d’une petite clique, emmurée dans ses salons virtuels, aucunement représentative du plus grand nombre.

     

    Pascal Décaillet

       

     

  • L'Etat qui nous plume et nous fait les poches, ça suffit !

     
    Sur le vif - Mercredi 20.10.21 - 07.45h
     
     
    Bravo à l’UDC et au MCG, dont l’initiative sur l’imposition des véhicules à moteur permet un moratoire (tant qu’elle n’est pas votée) sur le projet délirant du Conseil d’Etat de faire encore plus les poches des classes moyennes genevoises !
     
    Plus un seul centime d’impôt supplémentaire, ni de taxe, ni d’une quelconque trouvaille prédatrice de l’exécutif, ne doivent être acceptés, tant que l’Etat n’aura pas drastiquement réduit son propre train de vie.
     
    La droite est, si elle le veut, nettement majoritaire au Parlement, ne parlons pas du peuple. La folie dépensière du Conseil d’Etat, ça suffit. La Sainte Alliance de la Finance et du Climat pour plumer les classes moyennes, ça suffit. Les états-majors pléthoriques du DIP, ça suffit. Le clientélisme de gauche en Ville, ça suffit. Les plans de relance à coups de milliards, délires théoriques de bobos urbains, ça suffit.
     
    L’argent de l’Etat, c’est celui du peuple. Chaque centime compte. Les classes moyennes n’en peuvent plus, elles étouffent. Le temps de la rigueur, de la saine gestion et de l’austérité est venu.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Un casting parfait

     
    Sur le vif - Mardi 19.10.21 - 15.39h
     
     
    Je ne crois pas du tout que la personne, au demeurant sympathique et intelligente, que Genève a vue apparaître dans le jeu politique à la faveur de l'élection complémentaire de ce printemps, soit arrivée là par hasard.
     
    Je crois que l'hypothèse de son irruption, dans certains milieux, était pesée depuis longtemps. Ensuite, il y a eu l'occasion, ce que les Grecs appellent le kaïros : la démission de Pierre Maudet. Donc, la possibilité pour la gauche de conquérir la majorité gouvernementale. Elle y est parvenue. Tant mieux pour elle.
     
    Mais la personne qui a remplacé le démissionnaire n'est pas une passante de hasard. Il fallait une typologie bien précise pour incarner la Sainte Alliance entre le Climat et la Finance. Le profil sorti des urnes est idéal.
     
    Maintenant, le casting est au point. La "transition écologique" à 5,9 milliards, prête à être mise en oeuvre. Plus qu'à actionner la propagande idéologique nécessaire, mélange de leçons de morale climatique et de mises sous pression, au nom de "l'urgence".
     
    Pour le financement de cette folie dépensière, la gauche (à qui je pose la question tous les soirs, inlassablement) est très claire : ce sera soit par l'impôt, soit par l'emprunt. Dans les deux cas, les contribuables et leurs enfants trinqueront.
     
     
    Pascal Décaillet