Sur le vif - Lundi 21.11.22 - 10.30h
La pression migratoire sur l'Italie est phénoménale. Cette grande nation, ô combien amie, du Sud de l'Europe est exposée comme peu d'autres aux vagues d'arrivées, sur ses côtes. Depuis des années, le thème de l'immigration, encore timide il y a vingt ans, n'a cessé de prendre de l'ascendant au milieu des préoccupations des Italiens. Certains, comme en France, n'en peuvent tout simplement plus.
Dans ces conditions, la nouvelle Présidente du Conseil, portée au pouvoir par un électorat parfaitement au parfum de son programme sur les questions migratoires, portée au pouvoir EN RAISON de cela, décide d'infléchir la politique migratoire de son pays. C'est son programme. Sa vision. Celle de la majorité d'Italiens qui l'ont voulue à ce poste.
La politique migratoire italienne se décide à Rome. Et non place Beauvau, chez le ministre français de l'Intérieur, qui se mêle de ce qui ne le regarde pas. L'Italie se gouverne à Rome, pas à Paris, encore moins à Bruxelles. Mme Meloni est l'élue des Italiens. Elle est là pour donner à son pays un nouvel élan. Une fierté nationale que des décennies de combinazione démocrate-chrétienne ont négligée, au nom d'un européisme naïf et béat. L'affairisme berlusconien valait-il beaucoup mieux ?
Giorgia est l'élue de la nation italienne. Elle a pour mission d'agir pour l'Italie. Pour les intérêts supérieurs de la Péninsule. Elle a du caractère. Elle ne se laissera pas faire. Elle ira jusqu'au bout.
Pascal Décaillet