Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Liberté - Page 263

  • Vous allez nous les nettoyer, ces écoles !

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 18.05.22

     

    Renoncer au grand nettoyage d’été de nos écoles genevoises, faute de moyens. Rien que ces quelques mots suscitent, auprès des citoyens et des contribuables, la colère la plus dévastatrice. Et le rage, partout dans le canton, de Céligny à Chancy, de Jussy à Satigny, de donner au petit monde qui nous gouverne un phénoménal coup de balai. C’est la Tribune qui révèle l’affaire, vendredi 13 mai. Il n’y aurait pas assez d’argent pour procéder, entre deux années scolaires, à la plus élémentaire mesure d’hygiène : faire à fond les classes, les couloirs, les toilettes, les locaux de gymnastique, les réfectoires de nos bâtiments scolaires.

     

    A ce niveau de scandale, on n’a même plus envie de savoir si la responsabilité incombe à l’Instruction publique, aux Infrastructures, aux deux, au Conseil d’Etat dans son ensemble. Non. On a juste besoin de crier sa colère. D’aucuns, avant moi, l’ont fait depuis vendredi. Eh bien, continuons : cette décision, d’une mauvaise foi inimaginable, est tout simplement inacceptable. Non seulement il va falloir nettoyer à fond les écoles, mais aussi les Ecuries d’Augias chez nos bureaucrates, nos apparatchiks, et certains de nos élus. En clair, l’origine de ce chantage (pas d’argent, pas de nettoyage) doit être identifiée. Ses responsables, sanctionnés. L’autorité politique l’ayant couvert, placée devant ses responsabilités. Nous, les citoyennes et citoyens, et notamment les contribuables, tondus comme dans aucun autre canton pour engraisser un Etat-mammouth, nous devons nous montrer sans la moindre indulgence par rapport aux lascars ayant laissé courir l’équation : « Pas de moyens, pas de propreté à la rentrée ». S’ils veulent se lancer dans une carrière de maîtres-chanteurs, qu’ils aillent chanter Wagner, à Nuremberg.

     

    « Pas de moyens » ! Mais on se fout de qui, là ? Faut-il rappeler ici le budget mirobolant du DIP, ou, d’une manière générale, de l’ensemble de la machine d’Etat à Genève ? Faut-il évoquer la lourdeur de l’administration, le poids de l’appareil et des états-majors, l’utilité fort relative de certains services de recherches, la liturgie pétrifiée des habitudes ? Faut-il revenir sur les innombrables affaires qui ont plombé le Département pendant cette législature, malaise chez les directeurs de Collèges, Foyer de Mancy, etc. Mais surtout, l’argument nauséabond du manque d’argent : un milliard de plus de rentrées financières à l’Etat l’an dernier, train de vie inconsidéré de la fonction publique, de loin la plus onéreuse de Suisse par habitant. Et il n’y aurait pas de quoi nettoyer nos écoles, après deux années Covid, cet été ? Foutaise. Et je pèse mes mots.

     

    Le scandale, c’est celui de l’éternel chantage au manque d’argent, qui suinte la vengeance face à de récents combats budgétaires perdus, alors que des ressources financières, l’Etat de Genève en dispose, beaucoup plus que n’importe lequel des 25 autres cantons. Plus jamais les citoyens, plus jamais les contribuables, les cochons de payeurs de ce canton, ne doivent laisser passer une affaire de ce genre. Il faudra un grand nettoyage. Et pas seulement dans les écoles.

     

    Pascal Décaillet

  • Dans le frisson d'été de nos premières amours

     
    Sur le vif - Mardi 17.05.22 - 13.23h
     
     
     
    Le cinéma étant, depuis avant-hier, officiellement nationalisé en Suisse, et les films plus que jamais financés par les contribuables, on se réjouit de la redistribution à ces derniers des bénéfices de l'industrie cinématographique.
     
    Car nul n'en doute : le côté prodigieusement populaire de la production suisse permettra de décrocher des fortunes mondiales. Dont le ruissellement humectera de bonheur chaque ménage de notre pays.
     
    Chaque franc, reçu par le contribuable en retour sur investissement, aura la saveur inégalable d'une glace de notre enfance, dans la nuit bleutée de l'entracte. Et le frisson d'été de nos premières amours.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Gauche morale : "L'Autre, toujours l'Autre !"

     
    Sur le vif - Lundi 16.05.22 - 10.15h
     
     
    Plus de sept Suisses sur dix plébiscitent Frontex, et la gauche immigrationniste, mauvaise perdante comme jamais, se permet de qualifier de "honte" cette majorité sans appel. Il ne faut pas laisser passer ce mot. Il ne faut rien laisser passer, d'ailleurs, désormais.
     
    Plus de sept Suisses sur dix ! Le signal est d'une clarté cristalline : protection draconienne des frontières du continent européen. Notre démocratie a fonctionné. Le débat s'est déroulé. Tous ont pu s'exprimer, et la gauche ne s'est pas gênée. Hier, elle a perdu. Et la défaite est très large. Elle doit en prendre acte. Et respecter nos institutions : le peuple en est une, il est même le souverain !
     
    Et puis, ce mot, "la honte", mantra de la gauche morale, de même que "la haine". Pour ma part, je ne les utilise jamais. Ils relèvent de la morale, ou de la psychologie des sentiments, en aucun de l'analyse politique. Cette dernière exige de prendre en compte l'état des fronts, la nature du terrain, la puissance des forces en présence, les liens de cohésion spirituelle des différents camps, autour d'une culture, d'une mémoire commune : Gemeinschaft.
     
    Cette gauche immigrationniste et moralisante, qui se permet d'insulter 71,5% du corps électoral souverain, ne vit que pour la sublimation de l'altérité : l'Autre, toujours l'Autre ! Nous disons, de notre côté : "D'abord, les Nôtres !". Entre ces deux visions, il faut choisir. Mon choix est fait, depuis longtemps. Et le vôtre ?
     
     
    Pascal Décaillet