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Sur le vif - Page 945

  • Isabel Rochat n'est pas Louis XVI

     

    Sur le vif - Jeudi 29.12.11 - 18.37h

     

    Si on essaye, à chaud, de décoder, décrypter, dévider le fil de la pensée d'Isabel Rochat, dans l'intervention qu'elle vient de faire à la RSR, on se heurte à quatre éléments :

     

    1)  Une perle : « Les moments de tension engendrent des moments de tension ». C'est beau, récurrent, digne du Credo, « engendré, non pas créé ». Paternel, comme un nuage.

     

    2) Ce qu'elle devait absolument dire : « Je ne nie pas les souffrances des policiers ». Elle l'a dit, c'est bien.

     

    3) Contrairement à Louis XVI, la ministre ne pratique pas, même à ses heures perdues, la serrurerie : « Je n'ai rien verrouillé ».

     

    4) Très clairement, elle charge Monica Bonfanti, voire la flingue : « Ca n'est pas au Conseil d'Etat de régler les problèmes d'horaires de la police. C'est à la hiérarchie de la police ».

     

    Voilà. C'étaient les très riches heures d'Isabel la Cathodique.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Flibuste, 3

     

    Sur le vif - Jeudi 29.12.11 - 10.40h

     

    «Le président du syndicat crée des querelles stériles pour dynamiter les efforts des partenaires. Il n'est pas content car le département règle les problèmes. Or, dans sa conception des choses, les problèmes lui donnent une légitimité ». Ces mots très durs, dans la Tribune de Genève, face à Christian Antonietti, le président de l'Union du Personnel du Corps de Police (UPCP), viennent de qui ? Du président du Conseil d'Etat ? De la magistrate en charge du Département ? Non. De Laurent Paoliello, porte-parole de Madame Rochat. Laquelle étant, paraît-il, en vacances.

     

    De deux choses, l'une. Ou bien, c'est bel et bien la parole ministérielle qu'a portée M. Paoliello, et là on admettra qu'il n'est qu'un vecteur, et c'est à sa patronne d'endosser ce jugement fort méprisant sur l'essence (par nature nuisible, lit-on) d'une activité syndicale. Dans ce cas-là, Madame Rochat aura à assumer ces mots, devra en répondre.

     

    Ou bien, comme dans certains cas de « flibuste », il y a juste un an, le porte-parole, prenant ses aises en période de vacances, serait allé, de lui-même, un peu trop loin. Dans ce deuxième cas, il importe à la ministre de faire savoir publiquement que ses mots à elle n'auraient pas été ceux-là.

     

    C'est aussi simple que cela. Aussi parfaitement repérable qu'une embarcation de flibustiers, par beau temps, depuis le mât d'artimon.

     

    Pascal Décaillet

     

  • La question qui tue

     

    Sur le vif - Vendredi 23.12.11 - 11.06h

     

    "Un travailleur français domicilié en France qui perd son emploi et qui s'annonce à l'Office Cantonal de l'Emploi est-il considéré comme chômeur et bénéficie-t-il dès lors de la priorité qui doit être contrôlée par la commission ad hoc au même titre qu'un résident? Oui ou non." - Question posée, il y a une heure, par Mauro Poggia, député MCG et conseiller national, à la Garde Noire du ministre genevois des Affaires sociales. La réponse ne vous intéresse pas? Moi, si.

     

    On se donne combien de minutes avant d'avoir la première morsure, ici même, de leur habituel cerbère?

     

    Pascal Décaillet