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Sur le vif - Page 939

  • L'âne qui miaulait - Conte du solstice


    Une décision du Conseil d'Etat, datant d'hier, nous amène à re-publier notre Conte d'Automne du 18.11.11. Animalement vôtre.

     

    Bon allez, supposons. Un âne, au milieu d'un pré. A quelques mètres de l'animal, Eric Stauffer et le ministre genevois des Affaires sociales.

    Stauffer : « Ceci est un âne ».

     

    Le ministre : « Mais non. Ceci est un chat. Vous êtes un âne, mon ami ».

     

    Stauffer : « Ceci est un âne, je maintiens ».

     

    Le ministre : « Vous vous enfoncez. Vous voyez des ânes partout ».

     

    Stauffer : « Dans le cas présent, j'affirme et répète qu'il s'agit d'un âne ».

     

    Un quotidien bleu : « Epatant, le délicieux petit chaton que vient de repérer notre ministre, dont il convient de rappeler ici toute l'excellence en nomenclature systématique du règne animal. Il a certes de grandes oreilles, mais c'est un chat, soyons-en sûrs ! ».

     

    Stauffer : « Je dis et maintiens que c'est un âne ».

     

    L'âne (car c'en est un) : « Mais qu'ont-ils tous à me contempler ? ».

     

    Le ministre, deux ans plus tard : « A la réflexion, le chaton pourrait, vu sous un certain angle, être perçu comme ressemblant en effet à un âne ».

     

    Stauffer : « A la bonne heure ! ».

     

    Le quotidien bleu : « Honneur à notre ministre, qui a, le tout premier, su reconnaître l'âne, sous de fallacieuses allures félines ! »

     

    L'âne : « Miaou ! ».

     

    Le cabinet du ministre : « Hi Han ! Hi Han ! ».

     

    Medeiros : « Ouarf, Ouarf ! ».

     

    Les mémés des Eaux-Vives : « Hosannah ! In excelsis ! ».

     

    Rideau.

     

     

     

  • L'âne qui miaulait: faut-il une suite?

     

    Sur le vif - Jeudi 22.12.11 - 09.22h

     

    Le ministre des Affaires sociales, à Genève, refuse obstinément de parler de "préférence cantonale", pour commenter sa décision d'étendre au "Grand État" (SIG, HUG, TPG, etc.) la directive enjoignant de recourir d'abord aux chômeurs, avant de demander un permis de travail (par exemple pour une personne frontalière). Montrez un âne au ministre. Il continuera de vous dire: "Ceci est un chat".

     

    Pascal Décaillet

     

  • Une excellente décision du Conseil d'Etat

     

    Sur le vif - Mercredi 21.12.11 - 16.48h

     

    Accorder la priorité aux chômeurs, avant de solliciter un permis de travail : c'est ce que devra faire, désormais, le « Grand Etat », entendez les régies, comme TPG, Aéroport, Services industriels, HUG, ou encore l'Hospice général. En clair, le Conseil d'Etat étend sa directive du 1er juillet 2011, qui concernait les employés directs de l'Etat.

     

    C'est une décision importante, qui va vraiment dans le bon sens. Elle ne mettra évidemment pas fin à la sous-enchère salariale, pratiquée notamment avec des travailleurs frontaliers, mais donne un signal très positif. Que ce signal intervienne bien tard, par rapport aux appels d'un parti de la Marge, n'a pas d'importance. Ce qui compte, c'est le résultat. Ainsi, pour critiquer souvent ce gouvernement, nous nous devons, lorsqu'une décision est bonne, de la saluer. Dont acte.

     

    Pascal Décaillet