Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Les Lumières de la Ville

     
    Sur le vif - Mercredi 30.08.23 - 13.31h
     
     
    La Ville de Genève demande un crédit de plus de six millions, pour l'éclairage de...... ses propres bâtiments publics !
     
    C'est l'exemple même de dérive dans l'usage des derniers publics. Des dépenses somptuaires, présentées comme écologiques, non pour les usagers, les habitants de la Ville, et parmi eux les contribuables. Mais...... pour la Ville elle-même ! Pour la machine. Pour l'usine à gaz.
     
    Demander des crédits, c'est à peu près tout ce que la Ville de Genève sait faire. Mais là, sous prétexte de donner l'exemple environnemental, en plus de tout, elle se sert elle-même !
     
    Il est temps que le moindre centime du contribuable soit soupesé avant d'être dépensé. Car l'argent de la Ville, c'est le nôtre. Six millions pour des éclairages, c'est pousser un peu loin la philosophie des Lumières.
     
     
    Pascal Décaillet

  • La Suisse doit réguler ses flux migratoires !

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 30.08.23

     

    Le dimanche 9 février 2014, le peuple et les cantons suisses acceptaient l’initiative contre l’immigration de masse. Le texte ne demandait pas de stopper les flux migratoires vers notre pays, mais de les réguler. En clair, il exigeait que la Suisse, comme l’immense majorité des pays du monde, puisse régler elle-même, en fonction de ses besoins, la quantité d’étrangers qu’elle accepte sur son territoire. Il n’y a là rien de xénophobe. Il n’y a là aucune espèce de qualification péjorative des étrangers par rapport aux Suisses. Il y a juste une volonté légitime, républicaine, nationale, de contrôler son destin. Le moins qu’on puisse attendre d’un pays indépendant, souverain. En clair, l’ouverture à l’autre oui, la submersion par la masse, non.

     

    Oui, le peuple et les cantons ont voté cela, le 9 février 2014, contre l’immense majorité de la classe politique. Contre la gauche. Contre la droite libérale, voire ultra. Contre un certain patronat, profiteur, adepte de la sous-enchère salariale. Seul contre cette double alliance, celle de la gauche et des libertaires du Capital mondialisé, le souverain a accepté l’initiative. La suite ? On la connaît, elle est catastrophique, honteuse. Aux profanes, rappelons ici une chose, essentielle : quand le peuple vote sur une initiative, en Suisse, il ne donne pas son avis dans un sondage. Non, il prend une décision. Son arbitrage étant ultime, il est sans appel. Il est inscrit dans la Constitution fédérale, ce qui oblige le Parlement à édicter, dans le strict respect de la décision populaire, une loi d’application.

     

    Cela, tout le monde le sait, ne fut pas fait. Les corps intermédiaires, cette fameuse «démocratie représentative », ont tout entrepris pour contourner la volonté populaire. Atténuer son impact. Et finalement, en dissoudre le sens et l’essence. Ce comportement des élus, mauvais perdants du 9 février 2014, est l’une des forfaitures de notre Histoire récente. Il contribue, à juste titre, à ravager le crédit des parlementaires. Qu’ils ne viennent pas se plaindre, s’ils constatent leur impopularité croissante.

     

    Neuf ans plus tard, en cette fin d’été 2023, nous sommes en pleines élections fédérales. L’un des thèmes qui préoccupent le plus nos compatriotes, ce sont, oui toujours eux, les mouvements migratoires. 80'000 nouvelles personnes, chaque année, s’installent en Suisse. Notre pays est exigu, le Plateau est coincé entre le Jura et les Alpes, le territoire fait déjà l’objet d’un hallucinant mitage, qu’avait dénoncé à juste titre Franz Weber. Les infrastructures ne suivent pas. Les routes sont engorgées, les CFF dépassés. Les services sociaux, submergés. Une Suisse à dix, onze, douze millions d’habitants : c’est cela que nous voulons ?

     

    Oui, la Suisse doit drastiquement réguler sa pression migratoire. Et je ne parle même pas ici de la gestion catastrophique de l’asile par la nouvelle Conseillère fédérale socialiste. C’est encore autre chose. Mais rassurez-vous : je ne manquerai pas d’y revenir.

     

    Pascal Décaillet

  • Les lames de fond! Pas l'écume!

     
    Sur le vif - Mardi 29.08.23 - 08.32h
     
     
    Les grandes lames de fond, qui touchent l'immense majorité de nos compatriotes. C'est sur elles que doit s'articuler une campagne électorale. Sur elles, et non des sujets accessoires, périphériques, issus de la dérive sociétale, tout juste bons à occuper les chercheurs en sciences sociales à l'Université de Lausanne, bref la gauche en pullover.
     
    A la droite, je dis ceci : parlez-nous des souffrances de notre population. Parlez-nous des retraites, de nos aînés oubliés par la prospérité suisse. Parlez-nous du système de santé, de ces primes qui nous étouffent, imaginez une grande réforme nationale, ne laissez pas ce champ à la gauche. Pour le moment, c'est cette dernière qui propose une vision d'Etat. L'image de la droite en matière de santé, c'est encore l'ultra-libéralisme des golden boys. Catastrophique. Dévastateur.
     
    Parlez-nous des assurances sociales, du sort des ouvriers, des plus démunis. Ne laissez pas la gauche monopoliser ce thème. Parlez-nous des flux migratoires, en osant vous désolidariser d'un certain patronat irresponsable, avide de travailleurs étrangers, pratiquant la sous-enchère. Ayez, hommes et femmes de droite, une vision nationale, une vision d'Etat ! Souciez-vous de tous les Suisses ! N'oubliez pas les plus défavorisés !
     
    Et surtout, n'entrez pas dans le jeu de la gauche sociétale. Ne rebondissez pas, comme de sautillants jouvenceaux, sur la première provocation. Car en politique, aborder un sujet, même pour contredire l'adversaire, c'est déjà lui donner de l'importance. Si vous considérez un thème comme insignifiant, eh bien ignorez-le ! Réapprenez la puissance du mépris. Ca choque les moralistes ? Eh bien, choquons les moralistes !
     
     
    Pascal Décaillet