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  • Un film pour toi, un film pour nous, un film pour tous

     
    Sur le vif - Vendredi 02.12.22 - 00.25h
     
     
    Saisissante émotion, en ce moment même encore (j’écris alors qu’il est loin d’être fini), ce film de Philippe Macasdar sur Benno Besson. Sur RTS1. Il date de 1993.
     
    L’arrivée en DDR, au début de l’aventure de ce pays, dans un Berlin de ruines et de décombres. Les années de travail avec Brecht. Le Berliner Ensemble. Les brouilles. Les intrigues. La rupture. La Volksbühne. Le Deutsches Theater. Des scènes de répétition. Tenez, là, juste maintenant, des ouvriers de Berlin-Est qui travaillent « Die Ausnahme und die Regel », le célèbre Lehrstück de Brecht. Dans leur usine.
     
    Et cette langue. Brecht, l’inventeur de mots. Et Heiner Müller, avec son cigare. Et cette alternance d’archives DDR en noir-blanc, et Besson qui témoigne en couleurs, et ce Hamlet avec masques à Helsinki, noir-blanc à nouveau, et cette élasticité de la mémoire, en avant, en arrière, rückwärts, vorwärts, hin, zurück. Le passé, le présent, le monde rêvé, l’univers révolu. L’hyper-lucidité, pourtant le jeu total de l’inconscient. Sa puissance. Le dragon.
     
    Ce truc-là, magnifique, ça n’est pas un film sur le théâtre. Ni le théâtre qui nous ferait son cinéma. Non. C’est juste un saut dans les entrailles. Les coulisses. La machinerie du décor. La DDR, dans toute sa puissance littéraire de nostalgie. La langue allemande, son rythme, ses césures, ses syncopes, sa musique, sa respiration.
     
    Un film pour les écoles. Un film pour toi. Un film pour nous. Un film pour tous.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Crise des dépenses, pas des recettes !

     
     
    Sur le vif - Jeudi 01.12.22 - 16.22h
     
     
     
    Pas un seul centime du contribuable ne doit aller à des "aides", ou des "allocations", ou des "subventions" hasardeuses, aveugles, automatiques, non-ciblées, non-remises en question tous les ans, non-soumises à la critique de leur utilité foncière.
     
    Genève n'est en aucun cas en crise de recettes : on pompe les classes moyennes comme jamais ! Mais elle est en crise de dépenses. En Ville de Genève, c'est une honte absolue, depuis que la gauche est aux affaires, et pratique un clientélisme tous azimuts avec les ineffables "associations". Au Canton, il reste une marge immense d'économies possibles. Sans compter l'indispensable redimensionnement de l'Etat. Moins d'échelons. Moins de contrôles internes. Moins de fonctionnaires. De l'efficacité, SVP !
     
    Et nous pourrons enfin recommencer à respirer.
     
     
    Pascal Décaillet