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  • Qu'il pleuve ou qu'il vente

     
    Sur le vif - Lundi 16.11.20 - 12.52h
     
     
    La rupture des négociations avec le Cartel, par le Conseil d'Etat, est une excellente chose. Et trace la limite à certaines indécences.
     
    Nos entreprises souffrent, comme jamais. Leurs employés, dans le secteur privé, aussi. Les petits indépendants sont dans une situation inimaginable. Les cafetiers. Les restaurateurs. Les hôteliers. Les petits commerçants. Les coiffeurs. Et tant d'autres.
     
    On nous permettra, dans ces conditions, de ne pas considérer comme absolument prioritaires les revendications de ceux dont le salaire, qu'il pleuve ou qu'il vente, tombe de toute façon, à la fin du mois.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Covid : la floraison des machins

     
    Sur le vif - Dimanche 15.11.20 - 10.52h
     
     
    "Task force", "Commission sanitaire", la floraison des machins administratifs, dépourvus de toute légitimité citoyenne, se répand, à Genève et en Suisse, plus vite que le virus.
     
    Cette crise sanitaire nous aura appris une chose : la singulière capacité des élus, en Suisse, à se retrancher, à la première tempête, derrière des entités bureaucratiques. Le chef ne dit plus : "Je décide, j'assume cette décision", mais "La Commission sanitaire estime que...".
     
    La Commission sanitaire peut "estimer", tant qu'elle veut. Mais elle ne gouverne pas le Canton de Genève. Pour la prise de décision stratégique, nous avons trois échelons : l'exécutif, le législatif, et surtout le peuple, par la voie de la démocratie directe. Face à ce trio, la "Commission sanitaire", la "Task force", n'ont strictement aucune existence, si ce n'est aux ordres de l'autorité politique, pour la conseiller, tout au plus.
     
    Et l'autorité politique, ça n'est pas un Conseiller d'Etat, tout seul ! Sauf à vouloir ajouter un nouvel échelon à Genève : celui de Dictateur cantonal.
     
    C'est tout simplement notre démocratie qui est en jeu. Notre magnifique démocratie suisse, fondée sur la confiance, le respect, la primauté du politique sur l'administration, la responsabilité. Comme entités politiques de décision, la "Commission sanitaire" ou la "Task force" n'existent pas.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Les divagations du Triste Sextuor

     
    Sur le vif - Samedi 14.11.20
     
     
    J'espère avoir mal, lu, mais si vraiment l'Etat interdit la manif des commerçants, alors qu'il a laissé faire toutes les autres, notamment celle des fonctionnaires, avec des milliers de personnes dans les rues, en nous baratinant avec des histoires de droits politiques fédéraux, alors là, pour ce gouvernement, c'est le début de la fin.
     
    Deux poids, deux mesures. On cajole sa chère clientèle électorale de la fonction publique, pour faire passer le Budget 2021, qui creuse jusqu'aux Mariannes le déficit et la dette. Dans le même temps, on réduit au silence les petits entrepreneurs de la classe moyenne, qui sont la sève économique de ce Canton. Et qui n'ont pas le Komintern cartellaire pour défendre leurs intérêts.
     
    Soit on interdit toutes les manifs (j'y suis absolument favorable), soit on les autorise. On ne privilégie pas celles qui nous arrangent politiquement. C'est un peu comme les délais pour les récoltes de signatures, quand tel référendum déplaît au gouvernement. Ce Triste Sextuor est au bout. Il ne tiendra pas jusqu'au printemps 2023.
     
    Ce Conseil d'Etat 2018-2023 devient le problème no 1 à Genève.
     
     
     
    Pascal Décaillet