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  • Humanisme SVP

     

    Sur le vif - Vendredi 22.03.19 - 11.03h

     

    Si on élabore des normes pour lutter contre des formes de racisme ou de rejet d'une communauté, alors on se protège de TOUTES les espèces de racismes, et des rejets de TOUTES les communautés. Sans aucune espèce d'exception, ni surtout de hiérarchie dans le degré de protection. Alors, les choses étant définies dans cette universalité, notre combat contre les ségrégations relèvera d'un humanisme, et non d'un communautarisme victimaire ou mémoriel, orienté et sélectif.

     

    Pascal Décaillet

     

  • La rue n'appartient pas à la gauche !

     

    Sur le vif - Jeudi 21.03.19 - 15.00h

     

    Depuis trois quarts de siècle, la rue, en Europe, appartenait à la seule gauche. Eh bien, c'est justement cela, notamment avec les Gilets jaunes (mais pas seulement), qui est en train de changer.

     

    J'ajoute qu'à titre personnel, la rue n'est pas mon genre. Jamais participé, de ma vie, à la moindre manifestation.

     

    Mais je note le changement. Il ne fait que commencer.

     

    La rue n'appartient pas qu'à la gauche.

     

    La colère n'appartient pas qu'à la gauche.

     

    La volonté révolutionnaire n'appartient pas qu'à la gauche.

     

    La critique radicale du capitalisme financier n'appartient pas qu'à la gauche.

     

    Et la nation n'appartient pas qu'à la droite.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Pédale douce, SVP !

     

    Commentaire publié dans GHI - 20.03.19

     

    L’affaire a éclaté comme un coup de tonnerre : sur le volet cantonal de RFFA (réforme de l’imposition des entreprises, votation du 19 mai), les socialistes genevois ont changé d’avis. En Assemblée générale, ils ont finalement dit non.

     

    Ce volet cantonal, c’est un taux unifié à 13,99% pour l’imposition des entreprises du canton, mais aussi des compensations sociales, dûment négociées entre la droite et la gauche, notamment entre PLR et PS : 186 millions pour aider les gens à payer leurs primes maladie, 18 millions pour les crèches. Du coup, le compromis ayant volé en éclats, la droite libérale est tombée à bras raccourcis sur les socialistes, les accusant de tous les maux. Elle a tort, immensément.

     

    D’abord, chaque parti est libre de ses positions. Les libéraux n’ont pas à dicter à la base socialiste ses choix. Libre, aussi, de changer d’avis, parce qu’il juge qu’on lui met le pistolet sur la tempe, en termes de pression temporelle. Et puis surtout, la droite libérale (pas tous : un homme comme Cyril Aellen demeure parfaitement digne et mesuré dans ses tonalités, la conseillère d’Etat Nathalie Fontanet aussi) n’est absolument pas qualifiée pour dicter le tempo dans le canton. Nous assistons à un retour du besoin d’Etat, la population ne considère plus les multinationales comme des vaches sacrées, intouchables, les mentalités changent.

     

    Si les partisans de ce volet cantonal de RFFA veulent gagner le dimanche 19 mai, ils ont sérieusement intérêt à mettre la pédale douce sur leur tons menaçants. Et à respecter le suffrage universel, seul souverain.

     

    Pascal Décaillet