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  • Cour des Comptes : le coup de poignard de GOS

     

    Sur le vif - Jeudi 01.09.11 - 13.13h

     

    L'affaire, au sein de la droite genevoise, ne manquera pas de faire du bruit, d'aucuns parleront de coup de poignard dans le dos. Guy-Olivier Segond, ancien conseiller d'Etat radical, l'un des hommes qui ont marqué l'exécutif genevois ces trente dernières années, soutient, dans l'élection à la Cour des Comptes (18 septembre 2011), le candidat de gauche Daniel Devaud ! Dans une annonce à paraître demain dans la Tribune de Genève, M. Segond s'exprime dans ce sens.

     

    Soutenir Daniel Devaud, c'est s'opposer à Yves Nidegger, candidat de toute la droite (Entente et UDC). C'est, aussi, au nom d'un humanisme que l'ancien magistrat ne manquera pas de brandir, contribuer à casser le « deal » Cour des Comptes / Conseil des Etats : l'Entente soutient  Yves Nidegger dans la première élection, l'UDC soutient Christian Lüscher dans la seconde. Bref, le résultat de la brillante manœuvre de la « conscience morale du radicalisme genevois », pourrait bien être quatre merveilleuses années supplémentaires pour Mme Maury-Pasquier et M. Cramer à la Chambre des Cantons.

     

    Merci, Monsieur l'humaniste.

     

    Pascal Décaillet

     

     

     

  • Simonetta, Blanche Neige, les méchants nains

     

    Sur le vif - Jeudi 01.09.11 - 07.59h

     

    Le patron de l'Office fédéral des migrations viré avec effet immédiat, dans une atmosphère de mystère, sans qu'on en sache plus, à sept semaines des élections fédérales. Et comme par hasard, ce matin, le Tages Anzeiger, le quotidien de la gauche bien pensante zurichoise, nous annonce triomphalement que Christoph Blocher était au courant. Et déjà, l'OSAR qui hurle au scandale. Et Amnesty aussi. Et l'OSAR, et Amnesty, orchestrés en boucle ce matin par les ondes publiques. Et une écrivaine « populaire » de gauche, en méconnaissance absolue du dossier, qui renchérit. Elle est pas belle, la vie ? Elle est pas simple ? Raide, linéaire, orthonormée : il y a une sainte qui fait le ménage, une sorte de Blanche Neige dans la maison des nains. Il y a un sale type qui a mal ait son boulot. Et il y a, tout au bout de la chaîne, le parrain de tous les sales types, celui qui « savait ». Et qui a tout couvert.

     

    Vous ne trouvez pas qu'il tombe rudement bien, ce licenciement ? Au moment où la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga est sérieusement remise en cause pour les flottements de sa propre gestion, n'est-ce pas une fantastique aubaine que d'offrir au public un inespéré maillon faible au sein de ses services ? Et du coup, les « mauvais gestionnaires » de l'asile, ce ne sont pas les socialistes, ni d'ailleurs une Eveline Widmer-Schlumpf que bizarrement personne ne cite dans l'affaire, mais évidemment l'ogre Blocher. Donc, l'UDC. Donc, l'adversaire électoral du 23 octobre. La ficelle est grosse. Enorme. Et ça marche. Bravo, Blanche Neige.

     

    Pascal Décaillet