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Romain de Sainte Marie, l'un des meilleurs

 
Sur le vif - Mardi 12.11.24 - 15.39h
 
 
Pourquoi Romain de Sainte Marie est-il l'un des meilleurs à gauche ? Pour une raison simple : depuis près de vingt ans que je le connais, il n'a jamais sombré dans la mode du sociétal. Il se passionne, comme moi, pour l'économie, le réel, les lames de fond qui structurent notre société suisse : santé, formation, retraites, salaires, pouvoir d'achat, industrie, vitalité des PME, rôle moteur et dynamique de l'Etat dans l'économie. Il s'intéresse aux sujets qui touchent le plus grand nombre, et non telle ou telle "minorité", bavarde et virevoltante.
 
Et puis, ce socialiste intelligent est doté d'une véritable culture historique et politique. Une capacité à parler de Keynes en connaissance de cause. Une armature intellectuelle qui, sans nous asséner des dogmes, lui creuse un ancrage, un univers de références, capables de donner vie et crédit à son discours. En un mot, il ne parle pas dans le vide.
 
Le jour où les socialistes suisses, ce grand parti que j'ai toujours respecté et parfois même admiré (Tschudi, Chavanne, Pierre-Yves Maillard), retrouvera sa fibre concrète et sociale, ainsi qu'un discours national plutôt que planétaire et pseudo-universel, il pourra, à nouveau, jouer un rôle de premier plan. Un peu moins de tétanisation paroxystique pour l'altérité, un peu plus d'attention à la précarité du peuple suisse, oui les nôtres, pas toujours les autres !
 
On attend les socialistes, comme tous les partis sérieux d'ailleurs, sur les questions économiques et sociales. Pas sur les questions de genre, ni sur les fadaises wokistes. D'autres s'en chargent, laissons-les dans leurs errances, n'en parlons même pas.
 
Romain de Sainte Marie a la fibre sociale. Il a l'amabilité d'un Chavanne, que j'ai eu l'honneur de connaître. Il résiste aux modes. Il creuse son sillon. J'espère vivement qu'il pourra, longtemps encore, œuvrer pour Genève. Et pour la Suisse.
 
 
Pascal Décaillet
 

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