Commentaire publié dans GHI - Mercredi 18.09.24
Dans le monde éditorial, j’accueille avec bienveillance toutes les approches, celles de gauche, celles de droite, les libéraux, les étatistes, peu importe ! Mais il est une catégorie pour laquelle j’ai peu d’estime : les retardataires.
Ceux qui, aujourd’hui, commencent enfin à nous parler immigration, parce qu’ils sentent le vent tourner, tant les peuples meurtris exigent une régulation draconienne. Alors, les retardataires se convertissent : les mêmes qui, dans la campagne du 9 février 2014, sur l’immigration de masse, nous traitaient de xénophobes parce que, citoyens parmi les citoyens, nous soutenions le texte, d’ailleurs accepté par le peuple et les cantons, hélas jamais mis en œuvre par les corps intermédiaires.
Ils se convertissent, les retardataires, tels les résistants de la 25ème heure, vous savez, ceux qui se mettent un brassard FFI le jour de la Libération. Ainsi, les retardataires, enfin, après trois décennies de tyrannie libérale, commencent à exiger un retour de l’Etat. Ce même Etat qu’au printemps du Nasdaq et des boursicoteurs, ils voulaient rayer de la carte ! Les mêmes, enfin, commencent à entrevoir la totale vanité du culte des « start-ups », dans lequel ils avaient sombré. Nous pas. Ni pour les start-ups, ni pour le Nasdaq, ni pour le libéralisme financier, ni pour la destruction des nations. Alors, vous êtes du côté des retardataires, ou du mien ? Vous êtes libres. Choisissez !
Pascal Décaillet
Commentaires
Les retardataires ont un autre nom, les opportunistes!