Commentaire publié dans GHI - Mercredi 08.05.24
Ce jeudi 2 mai 2024, Alberto Velasco, 76 ans, a été élu Président du Grand Conseil genevois. Pour cet homme atypique, à nul autre pareil, infatigable combattant, républicain dans l’âme, c’est la consécration d’un long chemin de luttes, âpre, souvent difficile, mais marqué par la cohérence, la constance, la fidélité à ses idées.
Velasco est le type même du socialiste social. A l’opposé des zigomars sociétaux, approximatifs, marécageux, libertaires, associatifs, à qui l’Etat, la République, l’Histoire, la rigueur et la précision des lois, n’évoquent rien. Alberto Velasco les déteste, ils n’ont rien à voir avec son univers.
Il y a, dans ce chasseur de moulins à la triste figure, du Cervantès, c’est sûr. Mais aussi, du Garcia Lorca, et puis ce chant de l’Ebre, mémoire de la plus terrible bataille des Républicains. Il y a cette enfance à Tanger, ces premiers pas en Suisse dans des conditions difficile, Il y a la rencontre du socialisme. Il y a une vie entière de combat. C’est tout.
Alberto Velasco : on ne comprend pas toujours exactement ce qu’il raconte, il n’a peut-être pas la précision de phrasé d’un Fabrice Luchini. Mais on saisit l’essentiel : sa culture politique, son aptitude au combat, son attachement à une République solidaire, mais exigeante, structurée, disciplinée. Bref, l’anti-bobo. Bravo, Alberto, et excellente année présidentielle !
Pascal Décaillet
Commentaires
Excellent, merci