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Marre des manifs !

 

Commentaire publié dans GHI - Mercredi 06.03.24

 

Les beaux jours arrivent, et avec eux les innombrables samedis de manifs, à Genève. Presque plus un week-end sans un rassemblement, un défilé, dans les rues de la ville. Et ces communiqués, deux jours avant, pour nous avertir que tel quartier sera « totalement fermé à la circulation ». Comme si c’était une fatalité ! Comme si les autorités n’avaient aucune marge de manœuvre pour décider du lieu, du tracé. Comme s’il était acquis que des dizaines de milliers de Genevois se fassent proprement emmerder par des militants, derrière des banderoles.

 

On nous dit « Le droit de manifester est constitutionnel ». Je veux bien. Mais pas le droit au tracé ! Pas le droit au trajet ! Pas le droit de boucher systématiquement les mêmes rues, week-end après week-end ! L’écrasante majorité des gens, à Genève, ne manifestent jamais. La semaine, ils se lèvent tôt, pour aller bosser. Le samedi, ils sont heureux d’aller faire leurs courses, et ils ont le droit absolu, sans avoir à se sentir un seul instant coupables, de les faire en voiture. A Genève, le libre choix du mode de transport est constitutionnel, tiens justement.

 

Pourquoi les autorités se laissent-elles toujours imposer les tracés par les éternels collectifs, toujours les mêmes ? Ont-elles peur, pour leur popularité ? Eh bien leur trouille, elle s’exerce au détriment des braves gens, qui n’ont qu’une envie, sur la chaussée qu’ils financent : circuler !

 

Pascal Décaillet

Commentaires

  • c'est juste, la plupart des manifs sont vécues par les "common people" comme autant de prises d'otages, à juste titre, de leur liberté de mouvement. Généralement, une minorité d'agités tente d'imposer son attitude chaotique, réductrice et liberticide par l'occupation vociférante de l'espace public avec, hélas comme vous le rappelez, la complicité plus ou moins acquise à priori des autorités qui redoutent par dessus tout d'être soupçonnées de tout ce qui se termine en "phobe". D'où cette mansuétude un peu veule dans l'acceptation des tracés urbains les plus dommageables pour les usagers de la route et des trottoirs. Une minorité bloque, em... et lasse la majorité est la tendance actuelle. Que faire ?

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