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Les faux amis

 

Commentaire publié dans GHI - Mercredi 04.10.23

 

Parce qu’ils sont alliés, les Verts et les socialistes sont considérés par les gens comme des familles politiques proches. Les deux, au fond, qui constituent la gauche. Comme, naguère, les socialistes et les communistes.

 

Etudions, en profondeur, l’Histoire de ces deux partis. Et nous saisirons à quel point ils sont différents. Les socialistes, c’est le grand parti de gauche, historique, ancré, depuis 120, ou 130 ans, dans nos pays d’Europe : la Suisse, la France, l’Allemagne. Chez nous, ils sont au Conseil fédéral, en continu, depuis 1943. Huit décennies où ils ont contribué à construire le pays.

 

Les Verts ne sont là que depuis quatre décennies. Ils ne viennent pas de la lutte des classes, encore moins du monde ouvrier, mais surgissent de mouvances décentralisées, autour de la protection de la nature ou d’idéologies libertaires. Les socialistes, comme les radicaux, ont un parfum d’Etat, les Verts pas du tout.

 

Allez visiter le Musée de la Mine, à Bochum, dans la Ruhr. Vous y sentirez le poids historique du SPD, la social-démocratie allemande, le parti de Willy Brandt. Le vent de l’Histoire.

 

Rapport radicalement différent à l’Etat. Souches fort éloignées. Cette alliance, au fond, va-t-elle beaucoup plus loin qu’une conjonction d’intérêts électoraux ? Sentons-nous libres d’admirer les uns, sans pour autant voter pour eux. Et d’afficher notre totale incompréhension face aux autres.

 

Pascal Décaillet

Commentaires

  • Une bonne explication ! Des idéalistes (impossible) les pastèques !

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