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Subventions : la valse des lapins

 
Sur le vif - Jeudi 24.08.23 - 07.24h
 
 
 
Le scandale absolu, à Genève, ce sont les subventions aux ineffables « associations ». Je le dénonce depuis tant d’années.
 
Parallèlement à la République, avec ses lignes de fonctionnement, prolifère un véritable réseau de financement par l’arbitraire du Prince. Hors de tout contrôle démocratique. Les récentes affaires à Genève ne sont que le révélateur de cette politique des petites - ou très grosses - enveloppes, avec l’argent du contribuable.
 
J’en dévoilais un exemple ici même hier, avec cet hallucinant don du Conseil d’Etat à une organisation climatique : 360’000 francs pour « implémenter les feuilles de route climatiques et environnementales des organisations de solidarité internationale » ! Que cache ce charabia ? Qui a décidé ces 360’000 francs ? En quel honneur ? Par quel canal, quels réseaux de proximité ?
 
François Baertschi, député, président du MCG, membre de la Commission des finances, avançait hier soir, à GAC, le chiffre de 150 millions de ces sommes échappant à tout contrôle radar.
 
Il faut voir de quoi l’affaire Fischer est le révélateur. Nous sommes là au cœur d’un sujet plus large, il touche les habitudes genevoises, les réseaux de copinage, le fait du Prince dans les Départements. La loi du silence généralisée.
 
Et ne parlons pas de la pratique des subventions en Ville de Genève. Ça pourrait nous mettre de massacrante humeur, oh oui une humeur de Saint-Barthélémy, dans ces petits matins de canicule où valsent les lapins.
 
 
Pascal Décaillet

Commentaires

  • Avant de se voir confier un premier mandat public à CHF98'000.00, combien d'autres mandats de cet ordre de grandeur une vague association a-t-elle reçus de véritables clients privés? Par "véritables clients privés", j'entends des clients qui dépensent leur propre argent, et qui dès lors sont en mesure de s'inquiéter de la réelle utilité du service facturé un tel prix. La réponse à cette question est fondamentale pour savoir s'il s'agit juste de copinage (sous le radar des marchés publics, et sans dommage pour l'Etat, parce que finalement le service était nécessaire et valait son prix) ou s'il faut s'engager sur la piste d'une possible gestion déloyale des intérêts publics (où l'on va chercher une prestation sans véritable valeur, fournie par des personnes que l'on veut favoriser, et là ce pourrait être un crime).

  • Entièrement d'accord pour dénoncer cette subvention et merci pour cette information qui n'est évidemment par publiée par les médias main stream.
    Le gouvernement agit en applicant les principes de l'agenda global 2030 et se sent légitimé par cet agenda auquel la Suisse a adhéré. Cette agenda est complètement lié aux accord de Paris également ratifié par la Suisse (2017). Dès lors que cet agenda et ces AdP sont basés sur une science détournée pour des motifs idéologiques, ils sont entièrement illégitimes et devraient être dénoncés, ce qui, bien entendu, n'est pas du tout à l'ordre du jour. Pourtant, un jour, il le seront forcément, compte tenu que toute idéologie ne dure qu'un certain temps et fini par être reconnue comme obsolète. Il serait intéressant de faire une étude historique sur des mouvements similaires dans le passé, comme p.ex. l'eugénisme qui était très en vogue dans toutes les grandes facultés du monde et notamment à Harvard. Après la SGM ce mouvement est graduellement devenu obsolète, rejeté. Il en sera vraisemblablement de même avec la théorie anthropique des gaz à effet de serre et le prix nobel décerné à Manabe et consorts sera relégué aux oubliettes de l'histoire. Donc, oui, Pascal, il faut dénoncer la gabegie à Genève, mais il faut avant tout dénoncer les Accords de Paris eux-mêmes qui sont l'une des plus grandes arnaques des contribuables et des citoyens du monde entier que l'histoire humaine ait jamait connue.

  • J’approuve entièrement cette bonne argumentation.
    MB

  • Il n’y a pas de prix pour promouvoir des solutions efficientes pour l’accompagnement-défi évolutif des comportements, étayés sur une feuille de route dynamique et intelligente (ou «smart») ouverte sur la complexité des enjeux de mobilité multimodale durable et l’imbrication de routines gommant les inégalités sociologiques des usagers et favorisant l’inclusion qui implique un déplacement de la centration sur la gestion du citoyen, tout en valorisant ses actions positives vers un «upgrading» ESG.
    À force de se complaire dans un langage apotropaïque, un charabia, qui est une maladie civilisationnelle, on perd la juste appréciation des choses... et donc de la valeur du billet vert!

  • Pour contrer cette fièvre qui coûtent nos milliards de fonds publics, il faut déjà se déconditionner et se défaire de cette camisole idéologique de tromperie.
    Rien ne vaut l'observation scientifique d'une grande communauté éxclue de l'officialité des gouvernements larbins.
    Je le redis ici, ne nous laissons pas mener sur des routes périlleuses sans issue, où les brigands sont les Alumnis du nihilisme acquis aux théories catastrophistes, organisateurs de chaos, propagateur des peurs et de la terreurs. Ils nous attendent dans les impasses, comme pour Covid militaire. Mais c'est aussi à nos dirigeants dévertébrés et décervelés qu'il faut résister. N'acceptons pas la démocrature de chambre, ne nous laissons pas faire, continuons de nous instruire et de résister aux usurpateurs et imposteurs de tout poil payé avec nos impôts.
    https://les7duquebec.net/archives/285457
    Il y a assez à lire et à voir pour réfléchir.
    La feuille de route n'est qu'un amuse bouche avant le grand pillage et le grand flicage des citoyens. Cette feuille de route est destinée à transformer le citoyen en vecteur de répression.

  • Je suis obligé d'admettre que, sur ce sujet, vous avez parfaitement raison. Ces "subventions" consciencieusement saupoudrées aux amis politiques constituent une spécialité de la gauche caviar. A l'instar de votre consoeur Laure Lugon (du journal abhorré le Temps), on doit faire le constat que ces gauches sont incapables de financer leurs idéologies autrement que par la ponction d'argent public. Sans idées, sans moyens, que leur reste-t-il d'aurte que de mendier auprès de l'état?

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