Cher M. Decaillet,
Continuez à nous régaler avec vos textes et analyses. Ils sont indispensables pour Genève et la Suisse. Je ne crois pas que les sciences sociales de Lausanne soient si fortes que cela pour vous impressionner.

Vous avez totalement raison M. Décaillet. La question sociétale de la semaine précédente était de savoir si il fallait apporter des modifications aux romans de M. Roald Dahl. On marche sur la tête. Pourquoi pas réécrire la bible, le choran ou la Torah dont les préceptes pourraient choquer certains !

Ces gens qui veulent retoucher les romans me font penser à ces vaniteux sans éducation et sans cervelles qui vont projeter de la peinture sur les statues et les monuments publics.
Ces actes de dégradations devraient être sanctionnés par du travail de remise en en état.
Les écrits du passé appartiennent à leurs auteurs de ce temps là. Aujourd'hui, ils sont pour nous le miroir d'une époque, d'un contexte et d'une réalité sociale. Ils nous ont laissé le témoignage de vécu de toute une société dans le cours de son histoire, c'est vraiment peu dire. Ils vous parlent. Ils vous disent ce qu'ils ont connu. Dans ces pages, ils partagent avec vous une tranche de cet univers coloré et odorant que vous n'avez pas connu. Sans leurs écrits vous auriez du mal à imaginer.
Ces usurpateurs veulent récrire les archives de notre civilisation. Quelle prétention! quelle vanité!
Ce sont des baudruches, des faussaires qui prennent la liberté de falsifier et de souiller la mémoire individuelle et collective. C'est grave. C'est l'équivalent des mercenaires qu'on drogue quand on les envoie à la guerre pour qu'ils puissent mieux tuer et davantage saboter et saccager.

Allons nous les laisser faire encore longtemps?
Je propose concrètement qu'on protège notre patrimoine culturel ET CIVILISATIONNEL de leur prédation. Qu'on fasse voter le peuple. Ce serait un bon baromètre qui nous dira s'il est temps de remettre l'église au milieu du village. J'en suis sûre, ils seraient désavoués.
En même temps, on aurait droit à un débat public largement ouvert. Il faut faire éclater ce huis clos de la petite élite de l'ombre qui frappe dans le dos et qui tient en otage nos représentants.