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Foutez la paix à l'UDC et au PLR, Monsieur le coprésident des socialistes suisses !

 
Sur le vif - Samedi 25.02.23 - 18.28h
 
 
 
Attaquer le PLR et l'UDC : le coprésident du PSS n'a rien d'autre à foutre ? Aucun autre discours à tenir au pays ? Aucun autre horizon d'attente ?
 
En politique, il ne faut jamais parler des autres. Mais de soi-même. De ses propres valeurs. Fin février 2023, quelles sont celles des socialistes suisses ? Bêler avec la masse sur l'Ukraine ? Avaliser le wokisme ? Reprendre la liturgie canonique des Verts sur l'Apocalypse climatique ? Se gargariser de sujets "sociétaux", qui n'intéressent qu'une infime minorité ?
 
Laissez l'UDC et le PLR faire leur politique, Monsieur le coprésident des socialistes suisses, on sait bien qu'ils ne sont pas d'accord avec vous, c'est pour cela qu'ils sont (à juste titre, selon moi) UDC ou PLR, et pas socialistes !
 
Foutez-leur la paix, à vos concurrents ! Et parlez-nous plutôt de vous ! Le socialisme, en 2023, s'occupe-t-il encore du social, ou l'a-t-il totalement abandonné au profit du sociétal ? Quelles sont vos priorités en matière de souveraineté, d'indépendance de la Suisse ? En matière économique ? En matière de cohésion sociale ? Que proposez-vous pour alléger les charges des PME, celles des classes moyennes ? Comment voyez-vous la question de la défense nationale, alors qu'une guerre fait rage en Europe ? Que faire pour nos aînés, qui tirent le diable par la queue, alors qu'ils ont travaillé toute leur vie ? Comment valoriser l'apprentissage, la formation professionnelle, donner des emplois aux jeunes ?
 
Essayez, Monsieur le coprésident des socialistes suisses, d'atteindre un minimum de crédit sur ces question concrètes, qui touchent la majorité des gens, et pas juste des clubs de défense corporatistes !
 
Sur ces questions, l'UDC, le PLR ont des réponses. Autrement plus justes, plus crédibles que les vôtres. Alors, foutez-leur la paix, bossez sur le fond, laissez la mode sociétale aux chercheurs de l'Université de Lausanne, cette bande de gauchistes professionnels qui pullulent sur les médias de grands chemins, en Suisse romande.
 
Faites votre boulot de responsable national de parti. Vous présidez un formation importante dans l'Histoire de notre pays, elle lui a donné de grands hommes, comme le Bâlois Tschudi, le Genevois Chavanne. Occupez-vous du social ! Occupez-vous des nôtres, tous ces compatriotes qui ont vraiment besoin de la solidarité nationale. Et laissez l'UDC, ou le PLR, faire leur boulot, à eux, de leur côté. Ils le font autrement mieux que vous.
 
 
Pascal Décaillet

Commentaires

  • Quand tu n’as plus d’idées, tu critiques celles des autres. Le PS en est là.

  • PARLER DES AUTRES C’EST EVITER DE PARLER DE SOI
    Cet adage vaut aussi bien pour les individus que pour les groupes. Le PSS attaque l’UDC et le PLR pour éviter de parler de lui et de sa déroute annoncée.
    C’est en effet inquiétant de constater qu’un parti de gouvernement en soi réduit à louvoyer et à critiquer les autres parties au lieu de dire ce qu’il est et surtout ce qu’il est devenu.
    Personnellement, je me garderai de parler des socialistes et préfère m’attaquer à ceux qui me sont chers et proches. Je veux mentionner en particulier le PLR et la pauvreté de son analyse de la situation internationale, et de l’avenir de la Suisse dans ce qui sera le monde de demain qui, assurément, sera très différent du monde d’hier et d’aujourd’hui.
    J’aimerais que le PLR nous dise clairement sa position sur la question de la neutralité, nos relations avec l’Europe et les relations avec le monde.
    Demain, il y aura plusieurs blocs de pays qui pèseront de leur poids sur la scène internationale : on aimerait savoir comment le PLR voit le rôle de la Suisse par rapport à ces blocs en devenir ?
    Moncef D.

  • @Moncef
    Votre remarque est tout à fait pertinente. C'est aussi la question que j'adresserais au PLR de mon canton. Je le trouve particulièrement silencieux sur cette question macro-économique et géopolitique. Est-ce une question de maturité politique? d'un manque de formation? de panique et d'embarras?
    Il est vrai que les changements ne sont devenus évidents que depuis trois ans, et Covid semble être un des éléments révélateurs. Le conflit ukraïno-russe vient nous brûler les yeux pour nous empêcher de voir et de comprendre ce nouveau système financier qui s'installe sans bruit, qui revendique son importance croissante et qui clame sa fiabilité. C'est la nouvelle réserve monétaire qui est en train de se constituer, elle est adossée aux capacités de productions des pays membres, à l'or et à un panier de devises de toutes les monnaies nationales pour le FMI. Cette nouvelle monnaie cryptographiée compte bien supplanter le dollar pour faire échec à son pouvoir extraterritorial. Elle semble s'imposer chaque jour un peu plus
    .
    Je m'attendais à ce que le PLR livre à ses membres une analyse objective sans peur et sans concession, qu'il dise sa vision sur son devenir face à cette réalité, ce qu'il va entreprendre pour rester ancré dans la société. A moins qu'il choisisse d'être éthérique, aussi insaisissable qu'un esprit de parfum.

    Mais les questions sont simples et les réponses peuvent être simples.
    1 -Accepte-t-il la mutation du monde en marche vers la multipolarité?
    2 -Accepte-t-il que les pays émergents se décolonisent?
    3 -Accepte-t-il la dédollarisation des économies et de la réserve monétaire mondiale?
    4 -Quels sont ses objectifs face au programme du WEF?
    5 -Pour le PLR, est-il question d'abandonner la souveraineté de sa gouvernance nationale et celle du peuple qui l'élit?
    6 -Accepte-t-il qu'on décide à la place des nations en quoi chaque nation doit se spécialiser? C'est une question qui va se poser dès lors que certaines institutions internationales prendrons le pouvoir que les nations lui accorderont par des traités. A l'exemple de l'OMS et de l'ONU.
    7 -Quel rôle et à quel niveau entend il jouer dans le futur proche. Cette question s'adresse aussi aux partis de gauche.

    Je pense que le Reset a déjà commencé et il a commencé par là, à enlever tout sens et toute raison d'être des partis politiques qui structuraient la société en discréditant les élus et les parlements, C'est sans doute la question centrale dans ces changements qui sont en train de s'opérer sous nos yeux: d'abord déstabiliser et déclasser, pour desceller les pièces maitresses de la construction.

    Si je critiquais les gauchistes et leurs partis d'être des sous produits du capitalisme libéral dont ils se sont nourris pendants deux siècles de modernité, je crains que la droite libérale sera aussi réduite à être un sous-produit du globalisme oligarchique peuplé des libertariens insatiables affranchis de tout!

    Le PLR sera-t-il le parti des Compradores comme dans l'Amérique latine des années 70/90

    Le peuple ordinaire avait l'habitude d'être bordé dans un lit dont il connaissait bien les rives, les dérives, les courants et les tirants, mais maintenant, gauche et droite semblent être des eaux sorties du lit et perdues, on ne sait où.
    Il y aurait donc lieu de penser que notre société finira comme une rivière asséchée qui laisse à voir de vieux vestiges inutilisables.

  • A Marlene Dupraz,
    Bonjour Madame,
    Merci pour votre commentaire qui est très intéressant et complet.
    Je crains que le PLR Genevois, comme Suisse d'ailleurs, ne soit capable de pouvoir répondre aux questions pertinentes que vous posez.
    Pour vous dire franchement ce que je pense: le PLR n'a ni les capacités, ni les ressources, ni la volonté d'affronter les enjeux qui nous attendent. Le monde est totalement mutation et le PLR en stagnation. Je pense sincèrement que c'est un parti du passé, un parti dépassé et empâté. Il n'y a malheureusemen pas beaucoup de choses à attendre d'un parti qui n'a su ni se renouveler, ni s'enrichir de nouelles ressources, ni s'ouvrir. Les prochaines élections en apporteront la preuve.
    Bien à vous

  • Tartaglia et Moncef ont exprimé de très bons commentaires par rapport à la réalité du PSS d'aujourd'hui.
    L'écrivain français Xavier Moreau explique très bien dans son livre sur le socialisme français comment se parti s'est systématiquement trompé depuis la deuxième guerre mondiale au prix de centaine de milliers de morts à travers le globe.
    Ce livre est très intéressant car il permet de comprendre la stupidité crasse du PSS d'aujourd'hui.
    La seule solution pour le PSS est d'importer par millions des exogènes en vue d'écraser la population suisse séculaire par le bulletin de vote.

  • Merci Jean Gallatin pour votre commentaire.
    Je ne savais pas que Xavier Moreau a écrit un livre sur le PS. Avez-vous les références exactes.
    Merci

  • Bonsoir,
    Le livre s'appelle: "le livre noir de la gauche française" de Xavier Moreau.
    Bien cordialement,
    Jean Gallatin

  • Correct, mais ne leur donnez pas trop d'idées quand même.... Je n'ai jamais apprécié cette personne d'Argovie (mon grand-mère en était originaire et j'ai une société dans ce canton, bref rien contre de grand canton suisse), si on parle du même politicien. Il est talentueux et a un excellent français (chose rare à Berne).
    Dans un sens, c'est aussi bien, si le PS fait une campagne woke, ce sera plus facile pour la droite (et la gauche chrétienne par exemple comme le PEV) de gagner en octobre, "selber schuld". En tout cas je vais faire le maximum pour réduire au maximum le wokisme en octobre, même si c'est une goutte dans le lac. C'est un énorme danger pour ce beau pays (et le monde). Je viens d'apprendre que le Tagi (de Tamedia) a engagé un "super-mega-woke" comme éditorialiste. Cela devient chaud en Suisse, comme aux Etats-Unis. La guerre culturelle est désormais bien engagée, bien sûr toujours dans le calme et le respect. Personne n'a envie d'être poursuivi en justice. Xavier Gruffat, un "disciple" suisse de Jordan Peterson

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