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Université de Genève : la récréation est finie !

 
Sur le vif - Mardi 27.12.22 - 14.23h
 
 
Plus personne à Genève, je dis bien plus une seule personne, ne doit accepter d'aller participer à un "débat" dans l'enceinte de l'Université de Genève, tant que cette dernière n'assumera pas clairement ses responsabilités dans l'affaire de l'agression contre Céline Amaudruz.
 
L'Alma Mater doit être un lieu de discussions sereines, où puissent s'exprimer toutes les positions. La controverse, même très vive, doit se faire par le verbe. Le choc des arguments. La finesse ciselée de la pensée. Tout doit pouvoir se dire. Le verbe, et non l'esclandre. Le verbe, et non l'irruption. Le verbe, et non l'intimidation. Le verbe, dans toute sa puissance intrinsèque. Le verbe, celui qui précède toute chose. Par la primauté de l'esprit, non celle de la masse, non celle des "collectifs". La transparence du locuteur, antithèse de l'odieuse cagoule.
 
Je ne suis pas sûr que la vocation de l'Université soit d'accueillir des débats politiques, il y a tant d'autres lieux pour cela. S'il doit néanmoins s'en tenir, alors il appartient au Rectorat, et au Département de l'Instruction publique, d'entreprendre toutes choses, y compris par la présence d'agents de sécurité, pour que la discussion s'opère sereinement, sans le moindre danger pour l'intégrité physique des participants.
 
Nos Universités sont devenues de véritables passoires. Des "collectifs" cagoulés d'extrême gauche y débarquent comme chez eux, déboulent dans la salle d'un débat, menacent, intimident, et... sortent tranquillement, sans être inquiétés le moins du monde ! L'Etat de droit est bafoué. L'esprit de dialogue de l'Université, jeté aux orties. Personne, dans l'assistance, pour immobiliser les intrus, appeler la police. Ce triomphe du non-droit, au coeur de la Cité, dans ce qui devrait être justement le sanctuaire de la disputatio, ne peut plus être accepté une seconde de plus.
 
Plus personne, dans la classe politique genevoise, toutes orientations confondues, ne doit accepter de participer à un "débat" à l'Université, tant que cette dernière n'aura pas montré la plus grande fermeté dans la reprise en mains de la situation.
 
Quant à la conseillère nationale qui se permet de trouver juste "burlesque" la tentative d'agression contre sa collègue Céline Amaudruz, elle perd tout crédit, dans le débat de la Cité.
 
 
Pascal Décaillet

Commentaires

  • Cela fait depuis l'époque de Julien Freund que le complexe universitaire francophone est à la dérive, puis il y a eu les Antifas. Cette nouvelle ne m'étonne pas et m'attriste beaucoup pour notre ville internationale en façade.

  • "Quant à la conseillère nationale" Franchement elle.....est totalement pathétique, dire qu'elle est prof d'université et qu'elle enseigne les jeunes universitaires !!! et que dire du mic-mac rocambolesque pour qu'elle siège au conseil national..... vraiment lamentable ....que le niveau est bas

  • La gauche a investi ces lieux qui abritent, ou sont censés abriter, l'intelligence, la culture scientifique, prépare notre société à la soumission. L'objectif d'asservir les citoyens à un sorte de dictature démocratique qui emprisonne les "déviants" ou, tout au moins, les marque des signes de l'infamie en leur interdisant l'accès à ces lieux censés former l'élite montante. Nous avons vécu l'affaire du contrôle "pass sanitaire" avec localisation, interdictions d'accès, bientôt le contrôle de l'argent et de ce que les gens dépensent, comme en Chine, en attribuant les bons et mauvais points. Oui, vraiment, sombres perspectives pour ce XXI siècle.

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