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La question du genre : ringard !

 
Sur le vif - Vendredi 04.11.22 - 09.53h
 
 
Un ticket PSS à deux femmes ? Eh bien, que l’Assemblée fédérale élise un homme ! Comme en 83. Comme en 93. Ensuite, que les socialistes vivent leur traditionnel psychodrame interne. Par eux-mêmes créé. L’art de se foutre soi-même dans la merde.
 
Il est temps que les questions de genre, totalement hors-sujet face aux enjeux politiques, juste véhiculées par l’idéologie sociétale qui infeste les esprits, soient évacuées du débat, lors des élections au Conseil fédéral.
 
Les femmes font de la politique exactement comme les hommes. Mêmes qualités. Mêmes défauts. Même dérive autoritaire, dès qu’elles exercent un pouvoir. Même ballet de courtisans, autour d’elles. Mêmes coteries. Tout humain est habité par les mêmes démons.
 
Les femmes au pouvoir politique ? J’en vote autant que pour des hommes. Je vote pour elles, parce qu’elles me semblent aptes à la fonction. Je ne me pose pas une seule seconde la question du genre. Elle est, pour moi, hors-sujet face aux enjeux stratégiques du pays. Elle ne m’intéresse pas.
 
Au pouvoir exécutif, certaines femmes sont excellentes. D’autres, moins. Exactement comme pour les hommes. La question du genre est tout simplement sans intérêt. Hors-sujet.
 
Dans ces conditions, si l’Assemblée fédérale, le 7 décembre, perçoit comme idéologique, ou arrogant, un ticket PSS à deux femmes, elle peut parfaitement avoir le réflexe d’élire un socialiste homme. Stich, et non Uchtenhagen en 83. Matthey, et non Brunner en 93. Juste pour montrer la primauté des élus du peuple sur le micmac des partis.
 
Il y a quatre décennies, la question du genre était moderne. Aujourd’hui, elle est purement et simplement ringarde.
 
 
Pascal Décaillet

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