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Un moment de nausée, en attendant la pluie

 
Sur le vif - Mercredi 30.03.22 - 10.39h
 
 
Face à une foule considérable et enthousiaste, dimanche au Trocadéro, Eric Zemmour a pris la parole. C'était un beau meeting, un moment de rassemblement républicain, dans le cadre d'une compétition électorale.
 
Pendant un bref moment, des gens ont crié "Macron assassin". Paroles condamnables, assurément. Quelques personnes, au milieu de dizaines de milliers d'autres. Une goutte d'eau, dans l'océan.
 
Depuis, chaque fois que Zemmour se retrouve face à un journaliste, notamment ceux, innombrables, de la Macronie audiovisuelle, on commence, comme seul angle d'attaque par rapport à ce meeting, par lui brandir ces deux mots de quelques inconnus, noyés dans la foule : "Macron assassin !".
 
On voudrait tellement pouvoir le coincer. Réduire son meeting à ça. "Comment, vous n'avez pas entendu ? Vous n'avez pas désapprouvé ? Vous avez couvert cette ignominie ? Vous acceptez ces gens-là dans vos meetings ?".
 
Dire que procédé est dégueulasse est au-dessous de la réalité. Le mot n'est pas assez fort. Cette méthode-là, c'est du Vychinski. On se saisit d'un détail, infinitésimal par rapport à l'ensemble, on le verse au dossier, comme pièce principale. On le brandit à l'accusé, de façon répétée, obsessionnelle, comme dans un interrogatoire.
 
Face à la méthode, Zemmour ne s'est pas laissé démonter. Il refuse ce petit jeu. Et il a parfaitement raison.
 
Quant aux justiciers surexcités des chaînes françaises, auxiliaires de la Macronie dans l'épuration de toute parole alternative, prêts à tout pour décider du Bien et du Mal, livrer les gêneurs à la vindicte, ils sont au débat démocratique ce qu'une défécation canine est à l'herbe tendre. Un moment de nausée, en attendant la pluie.
 
 
Pascal Décaillet
 

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