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"Voyons, mes amis, c'est notre dette à tous !"

 
Sur le vif - Lundi 14.02.22 - 18.12h
 
 
Insupportable, l'expression "cadeau fiscal", inventée par la gauche pour nous faire croire que l'Etat accorderait des largesses à certains contribuables.
 
Insupportable, parce que le premier "cadeau", c'est bien celui que le contribuable fait à l'Etat. L'argent de l'Etat, c'est le nôtre ! Pas un seul centime de l'Etat ne provient d'une autre source que de nous-mêmes. Nous sommes ses pourvoyeurs. Sans nous, l'Etat n'est rien.
 
Insupportable, parce que l'expression "cadeau fiscal" laisse entendre le contraire. Elle nous laisse imaginer que l'Etat donne de l'argent aux contribuables. Mais il ne nous donne pas un sou, jamais ! Il ne fait que prendre !
 
Insupportable formule, ce "cadeau fiscal", parce que la gauche, avec ces mots, tente de nous entraîner dans son idéologie à elle : le possesseur normal de l'argent, ce serait l'Etat ; les détenteurs occasionnels, par accident, ou anomalie, ce serait nous. La prédation de l'Etat sur notre patrimoine serait la norme. Si, par extraordinaire, grand seigneur, il diminue ses ponctions, ce serait un "cadeau".
 
La gauche adore faire voltiger - et souvent jeter par les fenêtres - l'argent qui n'est pas le sien, ne l'a jamais été. Mais qui fut le salaire, en amont, du travail des honnêtes gens, ceux qui se lèvent le matin, bossent toute leur vie, et se voient confisquer leur patrimoine par un Etat tentaculaire, dispendieux, créateur de dette publique.
 
L'Etat nous prend notre argent, il nous dit "C'est le mien". Mais, lorsqu'il faudra payer les intérêts de sa dette à lui, avec des taux qui remonteront bientôt, vous verrez, il nous dira : "Voyons, mes amis, c'est notre dette, à tous".
 
 
Pascal Décaillet

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