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Ils veulent "trier" à notre place ? Qu'ils s'occupent de nos poubelles !

 
Sur le vif - Mardi 01.02.22 - 14.51h
 
 
Notre société a besoin d'informations partagées, de débats, de prises de position assumées. Elle a besoin d'hommes et de femmes courageux, citoyens et citoyennes, de gauche, de droite, d'où vous voulez, qui expriment leurs points de vue. Pour mettre en scène tout cela, elle n'a pas spécialement besoin d'entreprises de presse, avec toute leur machinerie lourdingue.
 
Elle a encore moins besoin de l'insupportable arrogance de ces apôtres, structurés en "rédactions", qui se prennent pour des Temples de la Bonne Parole. Ils ont l'inimaginable culot de se déclarer eux-mêmes "indispensables à la démocratie", sous prétexte qu'ils "trient" les informations, les "hiérarchisent", à notre place.
 
Mais nous, les citoyennes et citoyens, nous sommes des hommes et des femmes libres. Nous avons lu des livres, confronté des visions historiques, appris des langues, étudié des métiers, passé nos vies à travailler. Et nous n'avons nul besoin que des "rédactions" constituées, entendez des groupes d'intérêts économiques et corporatistes, "trient", ou "hiérarchisent" à notre place. Nous sommes assez grands, assez mûrs, assez renseignés, assez cultivés, assez rompus à pluralité des idées, pour opérer ce "tri", cette "hiérarchie", nous-mêmes.
 
C'est cela, l'enjeu du 13 février. Faire comprendre aux apôtres de la Bonne Parole que nous pouvons nous passer d'eux. Ils peuvent continuer à faire tout ce qu'ils voudront, dans leurs "rédactions", nous proposer des prestations payantes (que nous achèterons ou non), éditorialiser dans le sens qu'ils voudront. Nous sommes dans un pays libre.
 
Mais nous, nous n'avons nul besoin qu'on "trie", ni qu'on "hiérarchise", à notre place.
 
 
Pascal Décaillet

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