Sur le vif - Lundi 04.10.21 - 11.50h
L’étranglement financier des classes moyennes, par une fiscalité confiscatoire sur le revenu de leur travail, donc de leur sueur et de leurs sacrifices pour vivre indépendants, et non comme assistés, tel est le problème no 1 qui conditionnera les dix ou quinze prochaines années de la politique suisse. C’est une lame de fond. Une bombe à retardement.
Cette réflexion est indissociable d’une autre : l’urgente nécessité d’une régulation drastique de l’immigration. Je plaide en ce sens depuis toujours. Nous en avons d’ailleurs reçu le mandat constitutionnel, le dimanche 9 février 2014. Il dort, dans un tiroir.
Le reste, sujets « de société » à la mode, n’est que dérivatif. Au service du pouvoir aujourd’hui en place. Tellement plus commode de laisser le débat public envahi par les élucubrations de quelques bobos, ou « chercheurs en sciences sociales de l’Université de Lausanne », que de se soucier enfin des vraies préoccupations des Suisses : classes moyennes, retraites, primes maladie, pouvoir d'achat, emploi des jeunes, statut des aînés, apprentissage, absolue nécessité de réguler l'immigration.
Pascal Décaillet