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Le nouvel étalon de l'extase

 
Sur le vif - Lundi 22.03.21 - 10.26h
 
 
Un gouvernement de gauche serait une catastrophe pour Genève.
La dette, déjà pléthorique, deviendrait apocalyptique. Il faudrait des générations pour la rembourser.
 
Des sommes monstrueuses engagées dans des "investissents" keynésiens complètement foireux, du sous New-Deal idéologique, repeint en vert : "Nous allons devoir nous endetter massivement (sic !) pour la rénovation des bâtiments". Ça fait envie !
 
Des milliards engloutis pour des assistés. L'esprit d'entreprise, tué. Une fonction publique pléthorique. Des milliers de contrôleurs pour contrôler d'autres contrôleurs. L'apparatchik en perpétuelle floraison printanière.
 
Ultra-féminisme, ultra-climatisme, érigés en religion d'Etat. Le cloaque inclusif accroché à la légèreté ailée de notre langue française. Partout, des "collectifs", des meutes, des milices de la morale, qui déboulent et qui déferlent.
 
L'Instruction publique devenue gardiennage. Le renoncement à toute transmission. Féminisme et climatisme enracinés dans les caboches, à coups de massue, par la Congrégation pour la Doctrine du Bien.
 
Les frontières, ouvertes. Le "migrant", sanctifié. Le bon Suisse sédentaire, qui se bat depuis des générations pour construire ce pays, ridiculisé, chez lui.
 
Le débat public, intellectuel, culturel, réduit à une bouillabaisse verbeuse sur les questions "de genre". Le point médian en nouvel étalon de l'extase.
 
Et si cette élection complémentaire n'était, en vérité, qu'un bon vieux combat entre la droite et la gauche ? Un combat culturel, vous m'entendez !
 
On la disait caduque, cette césure ? Foutaise ! Elle est plus vivace que jamais ! Elle touche notre culture. Elle touche notre raison d'être. Elle touche notre rapport à la langue, aux textes, à la transmission. Voulons-nous défendre ces valeurs ? Chacun est libre, en conscience.
 
 
Pascal Décaillet

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