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Je m'appelle Pascal Décaillet

 
Sur le vif - Vendredi 12.03.21 - 16.12h
 
 
 
Lorsque Pierre Maudet trônait au sommet de son pouvoir, je l'ai maintes fois attaqué frontalement, ici même, sur mon blog et dans GHI, notamment sur sa politique des fusibles. L'affaire Cudré-Mauroux, ça vous dit quelque chose ? Nous n'étions pas beaucoup, à l'époque. La presse genevoise lui mangeait dans les mains, sans parler de la presse dominicale et de la RTS. C'était avant l'affaire. Pierre Maudet était tout puissant, mais moi, je l'attaquais.
 
Lorsque Pierre Maudet était à terre, au plus fort de la curée contre lui, je n'ai pas jugé bon d'en rajouter, dans le registre de la meute. Je n'attaque jamais un homme à terre. Je m'attaque aux puissants. Je m'attaque au pouvoir, là où il est maintenant, non là où il fut : trop facile, les courageux de la 25ème heure !
 
Prenez mes textes. Ces six derniers mois, j'ai attaqué Mauro Poggia, au sommet de sa puissance, ministre cumulard de la Police et de la Santé. J'ai dénoncé certains aspects de sa gestion, je n'ai rien à y retrancher. Ces temps, je mets en cause la Présidente du Conseil d'Etat, sur d'innombrables aspects de sa gouvernance générale, ainsi que, plus particulièrement, celle du DIP. Je le fais, parce que j'estime qu'il y a des dysfonctionnements. Au DIP, j'ai sorti samedi dernier l'affaire des "onze directeurs du Collège de Genève maltraités", et en conflit direct avec le Département. C'est un dossier d'intérêt public. Il doit être révélé.
 
Bref, j'attaque les puissants. Je ne m'acharne pas sur ceux qui sont à terre. Surtout, je n'ai, dans ce Canton, strictement aucune leçon d'indépendance à recevoir. Ni d'un groupe autoproclamé, qui distille depuis des mois sa haine contre un homme. Ni d'anciens syndicalistes de police, aigris, revanchards, qui sécrètent à longueur de journées leur volonté de vengeance contre leur ancien patron, sur les réseaux sociaux. Ni de qui que ce soit.
 
Je suis un homme libre. Un entrepreneur indépendant. J'ai mon entreprise depuis quinze ans. J'en suis propriétaire. Je ne dois pas un seul centime à personne. Je ne roule pour personne. Je dis ce que j'ai à dire. J'attaque le pouvoir, jamais les faibles. Je n'évoque jamais la vie privée. Je ne me retranche jamais derrière des groupes, des "collectifs". Jamais derrière l'anonymat. Quand je tiens un dossier, je vais jusqu'au bout. Nulle pression ne peut m'arrêter. Quand je prends une position éditoriale, je la signe. Je l'assume. J'ai un nom et un prénom. Je m'appelle Pascal Décaillet.
 
 
Pascal Décaillet

 

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