Sur le vif - Samedi 09.01.21 - 12.33h
Pour moi, un candidat de droite qui accepte la dette, face à une candidate de gauche qui (par nature) accepte la dette, c'est blanc bonnet, bonnet blanc.
Deux candidats qui se sont déjà rangés (l'un par une surprenante conversion, l'autre par orthodoxie) au défaitisme financier des deux dernières années de législature. La première, à droite, à se convertir fut l'actuelle Ministre des Finances. Le ton était donné. L'ampleur du passage dans l'autre camp, sans ambiguïté. On l'a vécu à la Mobilité, on l'a vécu aux Finances : de facto, l'actuel Conseil d'État est déjà à gauche !
Cette politique de l'endettement constamment creusé n'est pas la mienne, vous le savez pour me lire depuis des années. Je ne veux pas qu'on taxe encore plus les classes moyennes, les indépendants, les petits entrepreneurs, les gens qui se lèvent le matin pour aller bosser.
Je n'attends rien de la gauche. Et je constate le passage de la droite libérale (dont je n'ai jamais rien attendu, sauf justement en matière de rigueur financière) dans l'autre camp.
Blanc bonnet, bonnet blanc. Dans les deux cas, davantage d'impôts pour les classes moyennes. Je voterai donc pour Jacques Duclos, le 7 mars.
Pascal Décaillet