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Alors là, bravo au PLR !

 
Sur le vif - Jeudi 05.11.20 - 14.18h
 
 
Il est assez rare que je félicite le PLR. Trop de choses nous opposent, sur la libre circulation des personnes notamment. Mais aussi, l'aile financière de ce parti, insupportable à mes yeux. Ou encore, leur promotion extatique de l'exportation, au détriment du marché intérieur. Enfin, leur insensibilité au sort de nos paysans.
 
Bon, j'ai quand même en commun avec ce parti, du moins avec son aile radicale, un attachement profond à la Révolution française, à l'Helvétique de 1798, et surtout au Printemps des Peuples de 1848. Bref, une certaine fureur républicaine. Les plus grands hommes d'Etat de la Suisse moderne furent des radicaux. J'ai eu l'honneur de côtoyer de près l'un d'entre eux, dans mes années bernoises, Jean-Pascal Delamuraz.
 
Mais là, je dis bravo ! Le PLR genevois a le courage d'exiger la réouverture immédiate de l'ensemble des commerces, pour peu qu'ils respectent le plan de protection adéquat.
 
Le PLR genevois qui s'émancipe du Conseil d'Etat ! Plus personne, à Genève, doté d'un minimum de sens critique et citoyen, ne peut supporter les ukases de l'Etat Poggia sur les commerces, les bistrots, les restaurants, les bars, le monde de la nuit. Ce magistrat, certes intelligent et compétent, se comporte, envers ces petits entrepreneurs, avec une brutalité rare. Il ordonne. Il régente. Il sanctionne. Une âme caporalesque, dont Genève n'a pas besoin par les temps qui courent.
 
Merci au PLR de résister à ce putsch interne. Et de vouloir sauver, s'il est encore possible, les petits entrepreneurs genevois. Ceux qui se lèvent le matin. Ceux qui bossent. Ceux qui prennent des risques. Ceux qui ne reçoivent rien, aucune aide, de l'Etat. Mais lui remplissent les poches, en payant leurs impôts, au demeurant scandaleusement élevés.
 
Nous avons besoin, à Genève, d'un PLR populaire, s'il le faut gueulard. Les rupins, les patriciens fatigués, les valets des "Fondations" et de l'opacité du Capital, qu'ils aillent avaler leurs balais. Il doit bien en rester un ou deux, avec un long manche lustré, dans les rayons "essentiels" de nos grandes surfaces.
 
 
PaD

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