Sur le vif - Dimanche 01.11.20 . 00.39h
Depuis que j'observe la politique, soit depuis plus d'un demi-siècle, les gens que j'admire ne sont que rarement ceux dont je partage les idées. Ils peuvent l'être. Ou ne l'être pas. Cela n'a pas d'importance.
Ceux que j'admire, vous les connaissez. De Gaulle, Willy Brandt, Mendès France, Nasser, Bismarck, Frédéric II de Prusse, Mustafa Kemal, Abdel Kader, pour ne prendre que quelques exemples. J'ai lu toutes - mais absolument toutes - les biographies de ces hommes-là, en langue française, ou en allemand, principalement.
Homme de droite, j'admire une foule d'hommes de gauche. Peu m'importe, en vérité. J'ai besoin de sentir, dans le destin de l'intéressé, quelque chose de fort, de puissant. Une équation avec l'Histoire.
Aucun de ces hommes n'est parfait, et c'est très bien ainsi. Tous ont commis des erreurs, parfois terribles. Beaucoup d'entre eux ont du sang sur les mains. Je ne juge jamais sur la morale, encore moins sur le bien.
Ce ne sont pas des saints. Ce sont des hommes.
Pascal Décaillet