Sur le vif - Mercredi 08.05.19 - 18.25h
À Genève, le problème no 1 est celui de la classe moyenne qui travaille. C'est elle que les primes, les impôts, les taxes, étouffent et paralysent. Une fois qu'on a tout payé, le pouvoir d'achat, pour soi ou pour ses proches, est quasiment nul. La capitalisation pour l'avenir, impossible. La fiscalité ponctionne beaucoup trop le travail. C'est, parfois, à vous dégoûter de produire des efforts, des efforts, et encore des efforts. Si, un jour, un mouvement de révolte éclate au bout du Lac, il proviendra de ces gens-là, cette classe moyenne, laborieuse, honnête, prompte à payer ses factures, bonne poire, mais écœurée des primes, des taxes et des impôts. Pour elle, on ne fait jamais rien. Un jour, la marmite explosera. Et ça n'est pas un ennemi de l'État, ni de l'État social, ni de la justice sociale, ni de la redistribution, qui signe ces quelques lignes.
Pascal Décaillet