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Chemnitz

 

Sur le vif - Lundi 03.09.18 - 09.54h

 

Chemnitz : surtout ne pas s'interroger en profondeur sur les raisons, pour une partie du peuple allemand, de dire sa colère dans la rue.

 

Chemnitz : surtout s'empresser de sortir le mot "haine", ce passe-partout de la doxa morale, qui tient lieu désormais d'analyse politique. Même Macron l'utilise !

 

Chemnitz : surtout traiter immédiatement le peuple allemand en colère de néonazis. Vous pensez bien, c'est dans leur bagage génétique, la bête immonde revient.

 

Chemnitz : surtout ne se poser aucune question sur la totale déstabilisation de la (fragile) cohésion sociale allemande, par l’irruption massive, l'automne 2015, de plus d'un million de "migrants".

 

Chemnitz : surtout fermer les yeux lorsque la cohabitation entre certains de ces "migrants" et la population allemande se passe mal. Pour mille raisons possibles, les unes liées au choc culturel, les autres, plus prosaïquement, à des crimes ou délits de droit commun.

 

Chemnitz : surtout jeter toute la faute, non sur Mme Merkel, non sur l'arrivée massive de "migrants", mais sur le peuple allemand lui-même. Ces gens qui osent manifester, parce qu'apparemment, le miracle de la "mixité" ne produit pas exactement sur eux les effets désirés par Mme Merkel, en 2015.

 

Chemnitz : surtout se boucher les yeux et les oreilles. Traiter les manifestants de brutes épaisses, de crânes rasés, de chemises brunes. En appeler aux vieux démons de l'Allemagne. Nous faire croire que nous sommes en janvier 1933.

 

Chemnitz : surtout, continuer comme ça, Chers Confrères. Culpabiliser le manifestant allemand. Exonérer Mme Merkel de son écrasante responsabilité politique lors de sa décision insensée de 2015. Sanctifier le "migrant", sous le seul prétexte qu'il est "migrant". Vecteur providentiel du métissage salvateur que vous attendez tous.

 

Chemnitz : votre traitement de ces événements sonne le début de votre fin.

 

Pascal Décaillet

 

 

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