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Ecrire pour tous

 

Sur le vif - Jeudi 11.01.18 - 10.49h

 

Lorsque je m'exprime, dans un commentaire politique, ici ou ailleurs, je ne le fais JAMAIS à l'attention de mes seuls pairs. Ni d'un parti. Ni de la droite. Ni de la gauche. Ni d'une quelconque faction.

 

Lorsque j'écris, c'est pour tous. Toutes les citoyennes. Tous les citoyens. Toutes les tranches d'âge. Toutes les nationalités. Toutes les conditions sociales, avec un grand respect pour les plus modestes, les plus délaissées. Toutes les religions, ou absences de religion, sans JAMAIS en stigmatiser aucune.

 

Toutes les personnes qui veulent bien - et je les en remercie - prendre deux ou trois minutes pour me lire.

 

Trop de journalistes, tétanisés par l'ambiance de Jugement dernier de certaines séances de rédaction, n'écrivent, ou ne prennent la parole, que pour plaire à leurs pairs. Ou à l'armée de séraphins de leurs hiérarchies.

 

Cette forme d'angoisse face aux semblables ne produit que de l'autocensure et de la complaisance. Elle est négatrice de liberté, castratrice , étouffante. Elle suinte le cercle fermé, sans la moindre fenêtre ouverte sur la vraie vie, celle qui palpite en-dehors de nos consciences.

 

Pascal Décaillet

 

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