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Halte au climato-matraquage !

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Commentaire publié dans GHI - Mercredi 02.12.15

 

Suis-je un climato-sceptique ? Je n’en sais rien. Mais une chose est sûre : quand bien même en serais-je, j’en aurais parfaitement le droit, et nul n’aurait à m’imposer son dogme. Une autre aussi, certaine : l’ampleur du tintamarre médiatique qui accompagne la Conférence de Paris apparaît déjà comme insupportable.

 

Non seulement, on se dit que la France, pays récemment meurtri dans sa chair par le tragique de l’Histoire, aurait peut-être, ces jours, un autre usage à faire de ses dizaines de milliers de policiers, que de les envoyer protéger au Bourget les grands de ce monde, venus pérorer. Mais en plus, la systématique ouverture, chez nous, à la SSR, de tous les journaux, tous les flashes, dès le lundi 30 novembre, pour nous parler du climat à Paris, a de quoi taper sur les nerfs.

 

Non que la question climatique ne soit pas essentielle, j’en conviens volontiers. Mais là, ça n’est plus le climat, la question : c’est le rabâchage. Le martèlement. La propagande. On nous assène, d’en haut, un dogme du convenable. Le mettre en doute, ou tout au moins le questionner, le passer au filtre de la critique, de l’exercice de la raison, sont déjà interdits ! Et cela, désolé, aussi important soit l’enjeu intrinsèque, ça n’est pas, entre citoyens responsables, une démarche convenable.

 

Comme nous tous, je tiens à ma planète. Je suis prêt à entendre les discours sur ce qu’il faut faire. Mais pas comme cela. Pas avec cette obligation d’adhérer. Relayée de façon insensée, comme un incantation de tamtams, par certains médias qui doivent justifier leurs envoyés spéciaux. A cela, au risque de déplaire, je dis non.

 

Pascal Décaillet

 

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